Résumé
10 ans ont passé depuis « Le Jugement dernier ». Désormais âgé de 22 ans, John Connor vit dans l'ombre, sans foyer, sans travail, sans identité. Mais les machines de Skynet parviennent à retrouver sa trace. Ils envoient alors vers le passé la T-X, une androïde nouvelle génération quasi-invulnérable, pour éliminer le futur leader de la résistance humaine mais également Kate Brewster, une jeune vétérinaire. Un autre Terminator, le T-101, est venu protéger la vie de John Connor. Ensemble, l'homme et la machine vont mener une lutte acharnée contre la T-X : de l'issue de ce combat dépendra le futur de l'humanité...
Elle est chouette ta caisse
Cameron lâche l’affaire et c’est Mostow qui s’y colle. Pas évident de reprendre le flambeau et apparemment pour minimiser les risques, il reprend les ingrédients d’origine. Même acteur principal qui semble ne « presque » pas avoir pris une ride, même idée de scénario ; à quelques détails près…Schwarzy ne porte pas de lunettes à paillettes.
Tout était enfin mort et enterré, mais c’était sans compter sur la faculté d’Hollywood à produire des blockbuster de recettes trop prolifiques pour en oublier le goût.
On a donc un nouvel adversaire qui sera féminin et ne manquera pas de répondant, n’hésitant pas éventuellement à buter du …gosse….Loken dans le rôle de la nouvelle T-X ne manque pas de charmes et semble être donc l’évolution de la machine, ou comment rameuter un plus large public.
John de son côté a grandi mais Stahl ne fait visiblement pas le poids à se demander ce que le responsable du casting a bien pu lui trouver. Insignifiant et à la limite de l’antipathie, il plombe littéralement l’histoire même dans le rôle d’un paumé en mal de repères. Le jeune Furlong avait plus de charisme à 13 ans tout mouillé. Il se retrouve aux prises avec les machines en compagnie de Claire Danes dont on se sait pas trop quoi penser tant elle ne sert à grand-chose !
Si l’avantage de Mostow est vraisemblablement d’avoir le budget, presque 2 fois celui du précédent, l’histoire souffre d’intérêt et semble se résumer à un spectacle visuel à l’image de la poursuite en camion de levage, qui cela dit n’est pas désagréable et sauve, grace à Anold, la mise.
