Résumé
À Londres, dans un futur indéterminé, un informaticien du nom de Qohen Leth vit dans une chapelle réaménagée en lieu d'habitation. Ne sortant de chez lui que pour aller travailler, il essaie tant bien que mal de se couper d'un monde bruyant à la joie agressive. Son supérieur, "Management", lui confie le projet secret "Zero Theorem" visant à déterminer si l'existence a un sens... Alors qu'il poursuit sa tâche, Qohen est perturbé dans sa solitude par deux personnages envoyés par Management : la mystérieuse Bainsley et Bob, le fils surdoué de Management.
A la recherche du bonheur.
Dans un univers Londonien très futuriste colorisé à outrance sous très haute surveillance avec des caméras espions partout et dominé par la consommation, un homme seul à mourir et asocial au possible d’apparence, tente de trouver un sens à sa vie. Un peu à la manière de ce que beaucoup pensent, nous sommes surveillés et ne pouvons faire un pas sans que cela se sache… Mais comment combler un trou noir. Après avoir désespéramment recherché la solitude par peur d’affronter le monde environnant, il va connaître l’amour. Et comme l’environnement oppressant du film, tout tournera autour de lui à tel point que l’on se demande un moment s’il ne souffre pas paranoïa. L’excellent Waltz est aidé dans sa tâche par Mélanie Laurent qui déborde d’arguments pour faire basculer le pauvre homme. Elle renforce également cette quête vers le retour à la normale, à deux pour le meilleur.
Gillian refait des étincelles avec un scénario particulier représentant un monde plein de maux et un personnage à première vue décalée à la manière de l’excellent « L’armée de 12 singes ».
Encore un univers psychédélique.
