Résumé
Trois années ont passé depuis la fin de la guerre de Sécession. Mais il reste pourtant une dernière mission à accomplir pour l'ex-colonel de l'armée confédérée Morsman Carver : retrouver et abattre l'ancien capitaine Gideon. Ces deux hommes ont un passé commun, et se sont affrontés lors de la terrible bataille de Seraphim Falls. Commence alors une traque impitoyable...
Chasse à l’homme boomerang.
Je n’aime pas particulièrement Brosnan, que ce soit dans les Bond ou autre il ne m’a jamais vraiment ébloui. Si je me suis lancé dans cette aventure, c’était pour Liam…et force est de constater que les deux sont aussi impressionnants l’un que l’autre.
Mis en lumière par un réal dont je n’avais jamais entendu parler, (Bénis soient les ignorants), si ce n’est qu’après avoir lu deux trois bricoles, j’ai bien envie de voir « Hell on wheels ».
Le scénario est génial de bout en bout et nous emmène dans une aventure au sujet « banal » mais initié avec brio.
Tout ça dans des décors fabuleux et des images aussi belles du début à la fin, des montagnes enneigées aux déserts arides, une chasse à l’homme hors normes.
On a droit à tout l’univers du Far West avec ce qu’il y a de bien crasseux et glauque, à l’image du très bon Michael Wincott, toujours dans des rôles de salaud, mais bon sang que ça lui va bien.
Un très grand souci du détail, que ce soit dans le retrait du poignard logé dans le cou d’un abruti ou dans la mort d’un cheval à bout de force et quelle surprise.. Hors normes cette séquence.
Un film qui se finira d’une manière bien philosophique pour un western, un spectacle qui sera bien plus profond qu’aux apparences, peut être à l’image des nombreuses sentences auxquelles on aura eu droit tout au long du film.
Tout semble se préciser au final, avec une accumulation de réflexions, d’idées telles des illusions ou des mirages qui arrivent à point nommés, tu ne voleras point, tueras point et …
Les remords n’épargnent pas ceux qu’on voudrait, mais quand le pardon est plus fort que la vengeance, la foi en l’homme prend toute sa place, surtout quand on pense Aux Nord et Aux Sud.
Ah….j’oubliais presque….autre point non négligeable et qui explique tellement cela, bon je suis pas impartial parce que c’est un peu mon chouchou, mais il est produit par Mel Gibson.
3 Irlandais à l’affiche, tout est dit…
