Affiche du film ""

Summer wars

Summer Wars

20091 h 54 min
Résumé

Bienvenue dans le monde de OZ : la plateforme communautaire d'internet. En se connectant depuis un ordinateur, une télévision ou un téléphone, des millions d'avatars alimentent le plus grand réseau social en ligne pour une nouvelle vie, hors des limites de la réalité.Kenji, un lycéen timide et surdoué en mathématiques, effectue un job d'été au service de la maintenance d'OZ. A sa grande surprise, la jolie Natuski, la fille de ses rêves, lui propose de l'accompagner à Nagano, sa ville natale. Il se retrouve alors embarqué pour la fête traditionnelle du clan Jinnouchi. Il comprend bientôt que Natsuki ne l'a invité que pour jouer le rôle du " futur fiancé " et faire bonne figure vis-à-vis de sa vénérable grand mère. Au même moment, un virus attaque OZ, déclenchant catastrophe sur catastrophe au niveau planétaire.Avec l'aide de Kenji, tout le clan Jinnouchi se lance alors dans une véritable croisade familiale pour sauver le monde virtuel et ses habitants...

Métadonnées
Réalisateur Mamoru Hosoda
Durée 1 h 54 min
Date de sortie 1 août 2009
Détails
Média
Statut
Note Excellent
Images
Aucune image importée pour ce film.

Raz de marée à coups de bits.

 

Voilà pour moi une découverte de taille.

Un dessin animé qui offre un spectacle sans une seule minute de répit.

Un sujet d’actualité qui mêle les avatars informatiques, ceux dont tout le monde se sert au quotidien. Car tout le monde est concerné, du plus petit au plus grand, une représentation tantôt superficielle, exagérée voir démesurée.

Mais au final qu’est ce qu’avoir un avatar ? Et si l’avatar était en mesure de prendre le pas sur son concepteur.

La question est posée et le film envoie un message profond et clair surtout au début dans la démarche du jeune initiateur en la matière qui va devenir son avatar, pour à la fin être l’avatar de quelqu’un d’autre à qui il aura fait une promesse avant de mourir.

Une histoire fiction incroyable qui envoie au doute face à la technologie si peu maîtrisée et capable du pire à l’époque que nous vivons. Une symbolique forte qui renvoie à l’union qui fait la force dans une communauté en proie à tous les assauts, d’ailleurs un sacré moment en particulier, lors de l’union, paradoxalement qui générera la libération et qui donne des frissons tant il est bien rendu au travers de dessins fabuleusement organisés et structurés. A certain moment, lors des combats ou lors des parties, la chose semble prendre réellement forme à l’inverse de certain héro de paille qui reste dans leur personnage à l’habitude. Le dessin transcende le vilain, le dématérialise pour mieux atteindre sa cible ; nous.

Parallèlement à cela, et même si les scènes d’action sont magnifiques, l’animation en elle-même lors de l’histoire est assez simple, mais peut être est ce une impression due à la grandeur de ce qui se passe au cœur… de la machine.

Le scénario est terriblement percutant et même si la fin accuse certains excès d’organisations et de déroulement, la grandiloquence de la bataille ne trahit pas les nécessités, car il n’y a pas de victoire à vaincre sans péril et comme un des samouraïs le disait parmi les sept, c’est en défendant les autres que l’on se défend soi même. Quelle plus belle morale pour un dessin animé dépassé par l’envergure que je lui donnais au départ.

Un film d’animation donc, mais pas que, et assurément à voir.

Author: admin5508

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