Affiche du film "Mon roi"

Mon roi

Mon roi

20152 h 04 min
Résumé

Tony est admise dans un centre de rééducation après une grave chute de ski. Dépendante du personnel médical et des antidouleurs, elle prend le temps de se remémorer l’histoire tumultueuse qu’elle a vécue avec Georgio. Pourquoi se sont-ils aimés ? Qui est réellement l’homme qu’elle a adoré? Comment a-t-elle pu se soumettre à cette passion étouffante et destructrice ? Pour Tony c’est une difficile reconstruction qui commence désormais, un travail corporel qui lui permettra peut-être de définitivement se libérer …

Métadonnées
Réalisateur Maïwenn
Durée 2 h 04 min
Date de sortie 21 octobre 2015
Détails
Média
Statut
Note Excellent
Images
Aucune image importée pour ce film.

Amour destructeur

Avec un film presque auto biographique, Maïwen nous fait vivre un drame invraisemblable autour de la (très) violente exploitation de sentiments. Un esclavagisme de l’amour que la réalisatrice transcrit terriblement bien grâce, en particulier, à 2 acteurs au sommet. Cassel envoûtant, attachant et à la fois superbement terrifiant. Son interprétation est flipante par une aisance de dialogues restitués avec un naturel déconcertant. Face à lui, Bercot est incroyable, à la fois femme solide à l’image d’un métier sans doute et fragilisée au plus haut point face à cette homme qui va la faire basculer. Une continuelle balance entre rage, amour, folie au bord d’un sadisme incontrôlé par ce Georgio qui semble ne pas en être lui-même le maître et le doute sur la fin comme un enfant qui une fois le jouet cassé, occulte complètement sa chose et passe à autre chose.

Un tournage en écho, avec un très bon parallèle entre une chute et une rédemption qui se rejoignent au fil du film comme une libération, une finalité très bien rendue.

L’illustration de la chute vertigineuse que va rencontrée notre héroïne est superbement mise en image comme le côté démoniaque d’un Cassel effrayant.

La belle Maïwenn est décidément une réalisatrice surprenante avec un palmarès étonnant à grands coups de contre-pied. Spécialiste de l’adaptation de moment de sa vie apparemment, de « Pardonnez moi » sonnant déjà comme une excuse plus qu’un aveu, « Le bal des actrices » où elle s’amuse de situation trop évidentes de vérité dont on ne parle pas, « Polisse » en évocation d’un entourage qui se reconnaît, avec toujours beaucoup de naturel et de vérité ; une thérapie qui semble porter ses fruits avec ce nouveau volet de sa vie en image.

Author: admin5508

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