Affiche du film "Parkland"

Parkland

Parkland

20131 h 34 min
Résumé

22 novembre 1963, 12 h 38. C’est un patient peu ordinaire qui arrive en urgence au Parkland Memorial Hospital de Dallas. Il s’agit du président John F. Kennedy, sur qui on vient de tirer alors qu’il traversait Dealey Plaza en limousine décapotée, acclamé par la foule. Tandis que la nouvelle se répand dans le monde, une page méconnue de l’histoire s’écrit dans cet hôpital qui n’était absolument pas préparé à affronter cet événement. Autour du corps, les questions et les émotions s’accumulent. La pression monte. Proches, anonymes, officiels, tous vont être confrontés à une prise de conscience et à des décisions qui changeront leur vie à jamais…

Métadonnées
Réalisateur Peter Landesman
Durée 1 h 34 min
Date de sortie 2 octobre 2013
Détails
Média
Statut
Note Bon
Images
Aucune image importée pour ce film.

Urgences.

Premier film de Landesman et double piège à haute vitesse s’impliquant dans le scénario également.

Enième film relatant l’attentat de Dallas sur Kennedy mais on est pas dans le décorticage de l’enquête à la manière de la commission Warren mais plus sur le vécu de personnages divers. tout est bien joué mais les situations d’ensemble prennent un peu le pas sur le jeu des acteurs.

J’ai eu l’impression que les images étaient privilégiées comme pour faire plus reportage.

Le début du film est terriblement bien fait avec une reconstitution réaliste, avec des séquences qui se bousculent, à l’image de ce que les esprits ont du vivre le jour même. Les scènes défilent les unes derrière les autres en faisant chevaucher les actions qui s’emmêlent donnant un sentiment de submergement. Les informations en boucle et l’irréalité des annonces font un peu penser à ce que l’on a vécu un certain 11 septembre.

Le fond sonore de sirènes et de cris ne fait que renforcer le stress de la situation. On a même droit au morceau de crâne ramassé par Jacqueline lors des tirs, détail longtemps resté dans le silence.

On est inondé de détails quant à l’hospitalisation et après une vingtaine de minutes ardentes, l’action enchaîne sur l’enquête sur bruits de font de téléphones et machines à écrire (sons un peu incongrus pour le coup)  puis enchaîne sur des situations incroyables à l’image du rapatriement du président, du départ de l’hôpital à l’accès dans l’avion ou de l’émotion d’une population secouée par un tel évènement.

Après avoir démarré sur les chapeaux de roue, le film s’attarde sur Oswald sans jamais le montrer, là aussi on est plus sur les réactions des membres de la famille ou de l’entourage que sur l’accusation de celui ci. Quand le film se termine, il n’y a pas de réponse mais plus un éventail d’émotions.

Pour moi, pas la meilleure illustration de cette tragédie mais l’évocation d’un lieu qui aura accueilli la fin de l’homme le plus aimé d’un moment et celui de son assassin présumé dans le même temps, une grande émotion en peu de temps.

Author: admin5508

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