Le Prénom
Un enfant c'est le début du bonheur. Un prénom c'est le début des emmerdes.
Résumé
Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Élisabeth et Pierre, sa sœur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance. En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale... Mais quand on demande à Vincent s’il a déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos.
Une soirée mouvementée autour de la révélation d’un nom de nouveau né à venir. Mais quel nom ………..et quelles autres révélations…
Interprétation et adaptation d’une pièce de théâtre, ce hui clos nous envoie tout droit sur un sujet de prédilection pour les nouveaux parents, le prénom ! Mais pas que…
Après une présentation toute en couleur de chacun des convives de la soirée, on s’attable avec délectation autour de riches dialogues qui fusent de tout côté.
On a droit à une avalanche de joutes orales plus savoureuses les unes que les autres.
Les interprètes sont tous très bons et le scénario autour de la révélation est réussi au point de faire exploser la mayonnaise.
Même Bruel que je n’aime pas du tout, quelque soit son activité (si l’on peut dire) remplit sa part du travail, « égoïstement », avec succés, peut être grace à une auto dérision très bien menée. Charles Berling est un « bobo radin » éclatant de par son interprétation et que dire de la « prune » ou des filles, chieuses à souhait….
Tout va voler en éclat, de la surprise à la colère interprétée avec tellement de talent.
La langue Française et son cinéma au service d’un vocabulaire et de réflexions qui rebondissent sur chaque mot.
Voila un film qui n’a nul besoin d’effets spéciaux, ou autre effet superflu pour nous faire passer un vrai moment de divertissement.
Une vraie performance d’acteur et de mise en scène, capable de nous tenir en haleine, plus d’une heure autour d’une table, dans l’attente de l’issue de chaque rebondissement.
Un jeu adroit autour de stéréotypes individuels qui, mélangés, nous crée ce beau numéro.
Une manière adroite de nous faire profiter de personnages de talent, au sortir des blancs manteaux ou le temple….
Ahhh Paris quand tu nous manques….
Y’a même une histoire de casquette qui nous aura bien fait rire pour le coup….
A noter, 2 beaux Césars 2013 tout de même pour ce petit trésor…
