Résumé
Comme tous les adolescents, Julien rêve d’aventures et de sensations fortes. Mais lorsqu’on vit dans un fauteuil roulant, ces rêves-là sont difficilement réalisables. Pour y parvenir, il met au défi son père de concourir avec lui au triathlon « Ironman » de Nice : une des épreuves sportives les plus difficiles qui soit. Autour d’eux, c’est toute une famille qui va se reconstruire pour tenter d’aller au bout de cet incroyable exploit.
A vos marques, prêts…
Lamy interprète avec tellement de justesse cette femme qui va devoir lâcher prise après avoir investi une vie. Un rôle démesuré pour une interprétation qui me semble être sa plus belle prestation. Gamblin quant à lui va se métamorphoser d’homme acariâtre et aigri par ce que la vie avait pu lui offrir à celui d’un père admiratif et respectueux face à un gamin, joué par Héraud et qui va réussir à sortir son personnage de son fauteuil.
Le projet est ambitieux et ne se veut pas plaidoyer ni même compatissant mais cherche à montrer une réelle performance humaine, sportive et familiale face à l’adversité, toujours tous ensemble.
Ce qui revient le plus, c’est le partage entre un père et son fils et ce quelque soit la finalité et un démarrage quelque peu chaotique.
Des belles images pour illustrer une aventure à deux, sportive et émotive. Un travail accompagné du réconfort d’une mère et d’une fille pour une famille que rien ne peut séparer.
Un superbe reflet de volonté et un formidable désir d’autre chose pour un enfant devenu grand et aspirant à une reconnaissance en tant que tel. Une véritable épreuve de force, sur humaine, pour une performance tant cinématographique que physique pour un Gamblin se surpassant qui n’aura d’égal que les 5 secondes intense de relance du jeune Fabien qui justifie tout, lors d’une course qui semble, un moment seulement, perdue.
Un film intense qui fait oublier la particularité du principal intéressé pour laisser une place énorme à l’émotion du sport qui permettra de réunir une famille de la plus belle des manières. Un moment chargé d’émotions sans être mièvre ou compatissant, un régal de complicité.
