Affiche du film "Joe"

Joe

Joe

Tant que je maîtrise, je reste en vie... Ca m'empêche de finir en taule.

20141 h 58 min
Résumé

Dans une petite ville du Texas, l’ancien taulard Joe Ransom essaie d’oublier son sombre passé et de vivre une existence tranquille. Il travaille comme bûcheron la journée, et passe ses soirées à boire. Jusqu’à ce qu’il rencontre Gary, un adolescent de 15 ans qui tente de faire survivre sa famille. En voyant Gary chercher un boulot, Joe trouve un moyen d’expier ses péchés et de devenir enfin le héros de quelqu’un. Il devient alors le protecteur de Gary. Les deux empruntent la route de la rédemption, en quête d’une vie meilleure…

Métadonnées
Réalisateur David Gordon Green
Durée 1 h 58 min
Date de sortie 11 avril 2014
Détails
Média
Statut
Note Très bon
Images
Aucune image importée pour ce film.

Le samaritain.

Qu’il est bon ce Cage. Dans la peau d’un ours mal léché, il fait encore sensation au beau milieu d’un village de bouseux où s’enchaînent des petites histoires. Il étonne encore une fois avec son personnage à deux visages.

……..Mais oui Nico…on le sait que tu as le cœur sur la main….

Un homme bien habité et dominé par une violence mal maîtrisée. Le reste du casting fait totalement couleur local et on plonge dans le cauchemar orchestré par deux bougres plus écoeurant l’un que l’autre. Sheridan est bluffant et les réactions face à un père violent sont d’un réalisme saisissant. Et que dire de Poulter, clochard de son état dans la vie, impressionnant dans sa prestation….invraisemblable.

L’ambiance est terriblement bien rendue, avec une musique qui plombe bien l’ambiance un peu à la manière d’un lourd « Winters bone ». Un environnement hostile des traitements toxiques aux serpents qui renvoient presque à une manière de jouer avec la mort comme pour mieux trouver une occupation dans un endroit où il n’y a plus grand chose à faire semble t il…

On a finalement qu’une envie, c’est que Joe explose, et l’histoire nous mène à cela tout en démontrant quel homme bon celui-ci est, pour son entourage et envers tout le reste. L’histoire souffre parfois de longueur mais peut être est ce aussi pour faire encore plus peser l’ambiance irrespirable qu’il règne.

Adaptation d’un roman, d’un auteur reconnu avec une précédente œuvre déjà adaptée « Big bad love ». L’écrivain Larry Brown, malheureusement plus de ce monde, pour ces deux œuvres au moins, semblait apprécier les univers fermés et introspectifs à l’image de ce film dur qui dépeint un environnement qui m’a semblé très réel et sa représentation crue qui en fait sûrement un film à part.

Ca ne s’apitoie jamais et ne s’appesantit pas sur les êtres mais se contente juste de dévoiler quelque chose.

Une note avec un gros partie prit pour Cage.

Author: admin5508

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *