Carrie aubal du diable

Résumé

Métadonnées
Réalisateur
Durée
Date de sortie
Détails
Média
Statut
Note Excellent
Images
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Acteurs
Avec : —

Organisation d’un bal de fin d’année diablement diabolique.

Avant de voir le remake d’un des chefs d’œuvre de Brian de Palma, il fallait que je vois, une fois encore,  l’original de 1976.

Pas de doute en ce qui me concerne, le film culte reste toujours aussi terrifiant.

A commencer par Piper Laurie, complètement névrosée et habitée, qui glace le sang que ce soit lorsqu’elle parle, crie ou pousse son dernier souffle et une Spacek, totalement rejetée et solitaire, qui avec sa beauté ingénue, déconcerte d’un regard livide et foudroyant.

Une adaptation d’un roman de King dont l’auteur peut être fier car le film rend fidèlement l’atmosphère pesante du livre sans tomber le stéréotype du film d’horreur.

Les personnages sont fidèles voir encore plus effrayants et les temps de silence sont assourdissants que ce soit sous la douche, au bal, à l’accident ou autre.

Une montée en puissance d’un culte religieux excessif et démentiel qui rend le tout insoutenable pour nous livrer la peur d’une mère complètement névrosée et hystérique concernant des pouvoirs héréditaires tant redoutés mais pour lesquels elle ne pourra rien faire.

La possession est trop grande et les yeux de Sissy nous le rendent bien à travers des regards tantôt démunis tantôt dévastateurs.

Le silence interminable de la scène lors de la chute du sceau suivie du déchaînement diabolique de Carrie est démentiel. Le film bascule dans une autre dimension, sur fond rouge sang, tout ne sera plus que fureur et carnage. Au rouge se substitue le feu, purificateur qui va pouvoir laver tout ce mal dans les autres telle une revanche sur cet ensemble qui suscite l’écœurement face à l’irrespect des règles et de l’autre.

Le mélange d’effets utilisés par la caméra ne fait qu’accroître l’inconfort des situations de fin avec des couleurs contrastées et bien chargées pour encore mieux forcer le trait.

Jusque dans la fin où la prise de bras fait encore sursauter accompagné d’un petit frisson qui fait bien plaisir…

Au passage, un Travolta que j’avais oublié dans ce film et qu’il est bien amusant de retrouver dans un rôle identiques à beaucoup de ceux qu’il interprétera que ce soit dans le type de personnage ou dans l’interprétation qu’il en fera.

Voir une adaptation nouvelle se présente bien difficile, surtout aux vues des critiques déjà parcourues.

Author: admin5508

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