Résumé
À la fin du XIIIème siècle, le roi Edward 1er d'Angleterre s'empare du trône d'Ecosse, réduisant son peuple à la misère. William Wallace donne le signe de la révolte et, à la tête d'une armée de gueux, parvient à reconquérir plusieurs places fortes. Mais les nobles écossais sont lâchés et par deux fois trahissent le héros de leur peuple...
Fresque historique, ce film relate l’écrasante suprématie de l’Angleterre à l’époque d’Edward 1er.
Les anglais sont partout, pour calmer les ardeurs de ceux-ci la France offre la princesse de Galles (notre belle Sophie Marceau) au futur héritier, homo et lâche à n’en peut plus pouvoir…le roi décide d’éradiquer les écossais mais c’était sans compter sur Wallace, un rebelle qui va mener les rebelles et mettre à feu et à sang les troupes du roi afin de retrouver l’indépendance de son pays.
Mel Gibson, « William Wallace », est magnifique, incarnant bravoure fierté et romantisme pour ces dames.
Mais dans sa quête, notre héro va s’attirer les jalousies….puis des complots….qui le mèneront à sa perte….mais feront de lui une légende à tout jamais, pour la LIBERTE.
L’histoire est bercée par une musique endiablée, enivrante tantôt irlandaise, écossaise et une interprétation du symphonique de Londres sur une composition de James Horner (Le nom de la rose).
Les batailles de Stirling est Falkirk sont démesurées, rien que le nombre de figurants impose le respect à la manière des anciens péplums, les costumes, les maquillages, les cavaliers, l’action pure et virile et les cornemuses…on y est, on le vit et on les pleure!
[img]http://geekxploitation.com/wp-content/uploads/2012/03/wallace.jpg[/img] Ca fait peur hein…rien à voir avec celui d’Amélie Poulain…lol…
Les ralentis de galops des assauts augmentent encore l’intensité de la violence des combats, ça charcute dans tous sens mais pu…qu’c’est bon. D’ailleurs, à un moment il a fallu transiger avec la censure pour que le film ne soit pas classé dans une mauvaise case !!!
Un film assurément à grand spectacle avec tout ce qui va avec.
Le personnage incarné par Mel a bien existé, bien que romancé, sauf pour la fin…
18 ans et ce film n’a pas pris une ride. 2h45 pour un film dont l’action ne s’arrête pas et nous tient en haleine jusqu’au bout.
Pour un film pour lequel tout le monde aura eu du mal à suivre (financièrement), Mel Gibson, Irlandais d’origine, aura tout gagné, le public mais aussi 5 Oscars dont le meilleur film et réalisateur 1996 (et bien d’autres)… réalisateur n’étant autre que lui-même…
Du début à la fin, et cela même au bout de nombres de fois visionné, le plaisir est total! Merci Mel…pour les guerriers poètes Ecossais…c’est bien après un film comme ça que l’on se ferait bien un doigt de Castle rock au fond d’une murphy’s…red…
