Résumé
Un tueur à gages répondant au nom de Léon prend sous son aile Mathilda, une petite fille de douze ans, seule rescapée du massacre de sa famille. Bientôt, Léon va faire de Mathilda une "nettoyeuse", comme lui. Et Mathilda pourra venger son petit frère...
Profil d’un tueur à gages ou comment une gamine de 12 ans va bouleverser la vie d’un ours sans état d’âme.
[center]Ca y est, Besson s’est bien fait remarquer outre Atlantique grâce à son « Grand bleu » et la porte est grande ouverte pour réaliser un film de grande envergure. Il garde son personnage fétiche en la personne de Reno. Il en fait un personnage terriblement dangereux avec un cœur d’enfant, introverti, effacé et sans aucune prétention. Après Parillaud, c’est au tour de Jean de faire le grand nettoyage et il va faire aussi bien que cette dernière. Il manquait juste Tchéky mais heureusement Aiello est là…et il est génial.[/center]
[center]Et voilà, le couple qu »il va former avec la débutante Portman, 12 ans à peine, phénomène déjà, vouée à un grand avenir et au talent bien réel va tout casser. Les tueurs n’auront jamais été aussi attachants et le contrepied de personnage principal est terrible.[/center]
[center]Une belle production à l’Américaine avec un vilain à la hauteur de notre héro.
Oldman toujours aussi schyzo, parano s’en donne à cœur joie. Il dépasse complètement le personnage et le rend plus furieux que l’auteur ne devait l’espérer. La métamorphose du personnage qui terrifie après ses prises périodiques est juste démente.
Des bruitages d’os qui craquent lors d’étirements cocaïnes et une musique de Serra bien présente et aussi efficace que dans le grand bleu; et cette fois les US ne toucheront à rien.[/center]
Le film commence deux fois.
La première nous présente l’histoire. Tout est simple, direct. Un tueur, des contrats.
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[center]Attention, ils nous ont à l’œil.[/center]
[center]La seconde commence à l’ouverture de la porte à la gamine, lumineuse, après le massacre…
Besson, Reno, Oldman, Portman……que du lourd!
Reno fait là un des rôles de sa vie, dans lequel tout est pour lui, après le nettoyeur de Nikita, on passe la vitesse supérieure…
Ajouté à cela, une caméra qui balaie plus vite qu’une mitraillette pour un résultat qui déménage. Le film passe de l’histoire tranquille à l’action sans relâche avec une facilité et un attrait déconcertant.
La dernière partie du film est énorme, un carnage, des morts partout, et le festival ne fait que commencer.
Tout pour se finir dans l’apothéose d’une explosion phénoménale avant de revenir à la terre sur un air de « Shape of my heart », comme pour mieux méditer à la renaissance de cet être invulnérable.[/center]
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[center]Un assassin innocent qui boit du p’tit lait, une gamine éblouissante, une belle plante qui s’appelle …léon…. et des guns, beaucoup de guns, plein de guns, avec les morts qui vont avec.[/center]
Je ne compte plus le nombre de fois que j’ai vu ce film mais le plaisir est toujours aussi grand.
A voir d’urgence si ce n’est pas déjà fait…
