Résumé
En 2029, après leur échec pour éliminer Sarah Connor, les robots de Skynet programment un nouveau Terminator, le T-1000, pour retourner dans le passé et éliminer son fils John Connor, futur leader de la résistance humaine. Ce dernier programme un autre cyborg, le T-800, en l'envoie également en 1995, pour le protéger. Une seule question déterminera le sort de l'humanité : laquelle des deux machines trouvera John la première ?
« Hasta la vista baby »
Suite de la saga pour Cameron et les choses se bousculent entre l’écriture de « Aliens le retour » et « Abyss ». Malgré cela, « Terminator 2 » émerge avec la naissance du projet qui couvait depuis fort longtemps mais non réalisé à la hauteur des espérances faute de moyen et de technique d’effets spéciaux ou motion capture. Raison pour laquelle, lui-même ne croyait pas trop à sa réal lors de sa sortie.
7 ans plus tard, la technique a évolué, les finances sont au beau fixe et Cameron veut se faire plaisir et il ne va pas se priver et se permet même une folie en employant ILM, firme de Lucas.
Ainsi, le budget fut propulsé au rang du film le plus cher à l’époque et quoi qu’il en soit largement amorti dès sa sortie.
Du coup, en plus du scénario assez similaire au premier, on a droit à un T1000 en métal liquide pour parfaire l’horizon de ce nouveau volet ainsi que de l’entité Skynet largement développée, future procréatrice autonome des machines.
Une confrontation de personnages autant que de gabarits entre Robert Patrick au visage presque angélique et Schwarzy. Une nouvelle machine encore plus terrifiante et équipée d’une technologie démentielle qui n’en finit pas de trouver de nouvelles modifications à son armure pour un spectacle toujours plus grand.
Cette épopée est d’autant plus accrocheuse que la présence de Furlong dans le rôle de John, futur chef de la rébellion, rend l’histoire encore plus géniale. Sa prestation est impeccable et renforce encore plus l’aspect de la machine et de la complicité que l’homme peut établir avec cette dernière à des fins individuelles.
Cameron clos l’aventure en le scellant par un « Adieu » de sa coqueluche qui va fondre dans le décor pour mettre fin au danger qu’il représente….pour mieux renaître de ses cendres ?
Récompensé de 4 Oscars entre autres.