Affiche du film "Terminator"

Terminator 1

Terminator

Votre avenir est entre ses mains

19841 h 48 min
Résumé

À Los Angeles en 1984, un Terminator, cyborg surgi du futur, a pour mission d'exécuter Sarah Connor, une jeune femme dont l'enfant à naître doit sauver l'humanité. Kyle Reese, un résistant humain, débarque lui aussi pour combattre le robot, et aider la jeune femme...

Métadonnées
Réalisateur James Cameron
Durée 1 h 48 min
Date de sortie 26 octobre 1984
Détails
Média
Statut
Images
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« I’ll be back »

Et c’est parti pour une nuit « Terminator ».

La création d’un monde, d’un univers démentiel dans lequel Cameron va repousser les limites de l’imagination. Encore au tout début de sa carrière et pas vraiment connu si ce n’est à travers un nouvel opus de piranha très personnel mais assez peu convaincant.

Scènes apocalyptiques du début accompagné de la musique d’intro de Fiedel qui tambourine déjà comme le glas qui va tomber avant de revenir en 1984 et découvrir Mr Univers, sculptural, magnétique mais surtout terrifiant. Le regard froid, la stature énorme, une attitude assassine, il fait bel et bien peur, se relevant toujours et encore avec un air plus impitoyable. Regard figé panoramique et lunette de soleil, blouson en cuir mythique, sans oublier la réplique culte : « I’ll be back ».

Et déjà, le cyborg va pouvoir commencer son œuvre, arrachant un cœur et tuant sans état d’âme tout ce qui entrave son chemin. Au passage, le scénario se permet un nombre invraisemblable de morts violentes pour l’époque qui du friser la censure.

L’homme face à la machine pour quel avenir. Une dimension futuriste de l’avenir d’un esclavagisme sans humanité et d’une lutte pour regagner une conscience.

Le réalisateur s’empare d’un sujet post apocalyptique et se permet d’incorporer le facteur « voyage dans le temps » pour nous faire encore plus rêver. Que du bonheur.

Bien avant le fabuleux « Matrix » des frères Wachowski, Cameron lance avec « le terminator », unique méchant et héro à la fois du cinéma, une vague frénétique autour d’un personnage incarné par Schwarzy. Il va aller bien au-delà du rôle de « Conan » de 1982, barbare magnifique grâce auquel on avait pu vraiment faire sa connaissance. Pour lui, ce rôle sera le moyen d’être propulsé au firmament, devenir une légende et encore une fois dans un rôle où ses dialogues seront réduits. Il est par ailleurs amusant de penser à quel point ce film aura en quelques sortes fait de lui ce qu’il est alors qu’il n’était que très peu enthousiaste à l’idée de jouer le personnage.

Contrairement à d’autres qui ne feront rien de plus comme Hamilton. Mise à part, d’autres volets de la saga ou un rôle dans la série « La belle et la bête », on ne pourra pas dire qu’elle est brillée depuis.

Par la même occasion, James, lui, fait un pas de géant dans le monde du cinéma et deviendra l’incontournable réalisateur que l’on connaît, bien qu’à la base le succès de son bébé le dépasse complètement alors qu’il ne le vouait pas à cela en particulier et n’en attendait pas tant. Le film lui apportera gloire, richesse et lui permettra même de rencontrer celle qui deviendra sa femme en la personne initiale de scénariste sur le tournage.

Avec des effets visuels et spéciaux qui, à la re-vision, semblent avoir bien vieilli, le film ne perd pas de son aura. Le budget n’étant pas sans limite, loin de là, Cameron s’offrira tout de même la scène rêvée de la machine surgissant des flammes. Avec ça et emprunt de l’atmosphère des années 80, on était alors terrifié par le possible devenir d’une telle éventualité, aujourd’hui, le côté passé, donne une dimension supplémentaire de voyage temporel, du coup, le plaisir est toujours là.

L’histoire est en marche et ne fait que commencer pour le plus grand plaisir de toutes les générations.

Author: admin5508

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