Affiche du film "The Wrestler"

The wrestler

The Wrestler

20081 h 49 min
Résumé

Victime d’une crise cardiaque, une ancienne star du catch sur le déclin décide de raccrocher et de démarrer une nouvelle vie. Renouant contact avec sa fille et s’amourachant d’une strip-teaseuse, il devra lutter contre ses pulsions pour remonter sur le ring…

Métadonnées
Réalisateur Darren Aronofsky
Durée 1 h 49 min
Date de sortie 7 septembre 2008
Détails
Média
Statut
Images
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Acteurs
Avec : Mickey Rourke, Marisa Tomei, Evan Rachel Wood, Mark Margolis, Todd Barry, Wass Stevens, Judah Friedlander, Ernest Miller, Dylan Keith Summers, Tommy Farra, Mike Miller, Marcia Jean Kurtz, John D'Leo, Ajay Naidu, Gregg Bello, Scott Siegel, Maurizio Ferrigno, Donnetta Lavinia Grays, Andrea Langi, Armin Amiri, Lynn Tovale Anoa'i, Ryan Lynn, Michael Drayer, Alyssa Bresnahan, Jeff Chena, Vernon Campbell, Felice Choi, Bernadette Penotti, Johnny Valiant, Ron Killings, Giovanni Roselli, Robert D. Siegel, Scott Franklin, Sylvia Kauders, Alissa Reisler, Willy Rosner, Rebecca Darke, E.J. Carroll, Abraham Aronofsky, Charlotte Aronofsky, TJ Kedzieerski, Jen Cohn, Henry Kwan, Tyrone Scott, Douglas Crosby, Larry Mercer, Nick Papagerio, Kevin Foote, Jon Trosky, Andrew Anderson, Daniel Healy Solwold Jr., Brian Heffron, Nicholas K. Berk, Brolly, Lamar Braxton Porter, Claudio Castagnoli, Cobian, Doc Daniels, Bobby Dempsey, Billy Dream, Rob Strauss, Nate Hatred, Kristopher Cope, David John Markland, Inferno, Jess Liaudin, Judas, Kid U.S.A., Lloyd Anoa'i, Toa Mairie, Kevin Matthews, Charles Renner, Pete Nixon, Paul E. Normous, Papadon, Darnell Kittrell, Jay Santana, Sugga, Alex Whybrow, Whacks, Olivia Baseman, Sakinah Bingham, Matt Cannon, Peter Conboy, Evan Ginzburg, Ryan Tygh, Brandon DiCamillo, Anna-Karin Eskilsson, Cory Kastle, Robert Oppel, Piper Kenny, Michael Marino, Rafaela Ochoa, Bill Walters, Eric Santamaria, Erika Smith, Paul Thornton, Ben Van Bergen, Emmanuel Yarborough, Jamar Shipman, James Manley, John Corson, Dustin Howard, Steven Haworth, John Zandig

Rêve d’artiste, mourir sur scène.

Comment rester impartial? Déjà Mickey c’est le top, mais là, il est fantastique.

Un film tourné magnifiquement, glorifiant les dieux du ring qui sont prêts à aller au-delà du raisonnable pour l’amour d’un sport fou. Avec au passage, une formidable mise en scène de l’évidente complicité que vivent des hommes passionnés…à mort.

Impossible de rester de marbre devant un tel tournage, avec, en plus, un espèce d’effet reportage qui amplifie encore plus le côté réaliste du film.

On est sur le ring, comme partenaire des combattants et on se retrouve en vestiaire comme coéquipier organisateur d’un massacre illustré avec des côtés tragiques. Tout semble si organisé, mais une fois en place, les mauvais coups, la tension et le stress de toujours faire plus extravagant et spectaculaire aura raison de ces lutteurs au cœur trop grands.

Tout y est très juste et presque incompréhensible. Les acteurs se donnent à fond et la chute vertigineuse du personnage principal, n’en est que plus haute face à tant d’enthousiasme.

Un bel hommage à une discipline que l’on a l’habitude de voir (pour ma part) avec délectation sur certaines chaînes et pour lesquelles, sous prétexte d’être truqué, fait l’impasse sur le risque et l’investissement physique et moral de ces gladiateurs des temps modernes.

Un Rourke au sommet de l’interprétation qui nous fait vibrer et réussit le pari fou de sensibiliser face à un sport hors normes et tellement populaire aux USA. Un retour inespéré pour un acteur oublié et un personnage fait pour lui, avec une chute après un succès considérable et un tournant dans sa vie, tel que celui du personnage qui va devoir affronter un nouveau challenger sur la fin de sa vie, sa famille ou ce qu’il en reste.

La gloire et son déclin, les excès et les addictions, une similitude de deux vies qui se chevauchent avec une certaine misère et un œil contemplatif de spectateur face à un jeu innocent ou on fait semblant mais pourtant pour de vrai…ou vrai spectacle.

La musique, elle aussi est présente, et qui mieux que Springsteen pouvait honorer un tel sujet.

En somme un plaisir de bout en bout avec une fin déchirante illustrant la volonté d’un homme qui ne pouvait faire et vivre qu’à travers ce qu’il aimait par dessus tout, éveiller et offrir un plaisir fou à tout ceux qui le regardaient.

Un film que je revois à chaque fois avec autant de plaisir et qui, au passage, confirme mon attrait pour l’excellent Aronofsky dont j’aime quasiment tout avec un Black Swan énorme, Fighter, Fountain et j’en passe…vivement Noé…

Author: admin5508

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