Résumé
Au XXIIe siècle, le vaisseau spatial C 57 D se pose sur la lointaine planète Altair 4. Une expédition dirigée par le commandant Adams vient enquêter sur la disparition, vingt années plus tôt, du navire spatial Bellérophon et de son équipage. Les explorateurs sont accueillis par Robby, un robot ultra perfectionné qui les conduit jusqu'à la formidable demeure de l'énigmatique Docteur Morbius. Celui-ci, avec sa fille Altaira est le seul survivant de l'expédition précédente qui a été décimée par une force inconnue... Le Docteur Morbius explique qu'il a découvert qu'il y a plusieurs milliers d'années, la planète était habitée par des êtres à l'intelligence exceptionnelle, les Krells, qui ont mystérieusement disparu, laissant derrière eux des traces de leur civilisation : un cube gigantesque de plusieurs kilomètres de côté capable de fournir une énergie incommensurable.
Vitesse lumière, déjà.
Pas déçu du tout de mon choix. Je ne me souvenais que d’une séquence avec un monstre terrifiant et cette redif. me renvoie bien loin.
1957 et le film est génial, pas d’effets extravagants mais une atmosphère à la « twilight zone » avec une musique, ou plutôt des sons bien caractéristiques, lancinant, qui ont quelque chose de flippant et installe une atmosphère lunaire dans un décor carton-pâte.
La soucoupe fait penser au jour où la terre s’arrêta, à croire qu’à l’époque elle ne pouvait être que comme ça.
En tous cas, l’ambiance est géniale, avec la couleur en plus, innovation pour l’époque, et excessivement contrastées, comme pour renforcer des environnements qui ne pouvaient être qu’hostiles.
Côté personnage, on a droit aux stéréotypes, un commandant et son équipage crédules et en pleine quête mais avançant les yeux bandés et s’en retournant presque comme si de rien n’était.
Un papa docteur, ou grand chercheur initiatique fou, ne comprenant le chemin qu’il emprunte face à des personnalités dont il ne saisit pas l’obscure destinée, et qui, à travers le personnage, nous confond dans les méandres du côté obscure qui sommeille au plus profond de chacun de nous, comme un Jekyll et Hyde.
Et le petit plus, un robot « Robby » qui restera dans les annales…et passera même faire coucou plus tard à des mogwais…
Et puis, Nielsen !!! J’ai pris ce film dans la critique à la chaîne avec lui pour lien, mais en fait je ne l’avais pas reconnu, c’est vrai que plus de 50 ans en arrière, ça change un homme et pas qu’un peu. Mais l’interprétation est bonne et pas du tout comique, ça viendra plus tard, pour l’instant, il embrase les cœurs.
A part ça, on notera, déjà, l’histoire d’un cube, aux facultés vertigineuses, provenant d’une civilisation passée et déchue, qui fera encore couler beaucoup d’encre bien des années plus tard.
Comme quoi, les cubes ça fait rêver…ou bien serait-ce les pierres ???
