Pain & gain

Quand la testostérone se situe au niveau du cerveau et que le cerveau se divise dans les biceps, il ne reste plus beaucoup de place pour le rationnel.

Voilà le film le plus démentiel que j’ai vu depuis longtemps.

Je ne suis pourtant pas un grand fan des histoires de true story’s bad guy porté à l’écran, mais là cette adaptation d’un « fait divers » s’il en est, demeure incroyable.

Tout le long du film, je me suis demandé s’il était possible que ce soit vrai tant cela semble absurde.

Mais de petites légendes discrètes nous rappellent régulièrement, pourtant, que c’est issu d’une histoire vraie.

Le trio est plus que génial, tout comme le tournage.

C’est l’heure du découpage, attention aux cheveux dans la chaîne, ça coince…

On a droit à un gentil, aussi antipathique physiquement que dans le rôle, un mec un peu « monk » qui va se faire un plaisir d’être le plus détestable possible.

The Rock campe un personnage inédit, sur la voie de la rédemption et méchant malgré lui mais quel jeu!

Jésus est mon guide, je tiens son bâton, pour l’obole le chapeau est par terre… c’est touchant…

Il y a, en plus, une surenchère des personnages à travers les voix off qui ne font qu’ajouter au décalage évident des personnages peu singuliers.

Là, ça vole bas…

Le film ne cesse de se diversifier, ou de s’enfoncer dans un néant incroyable. De la première partie innocente du prof de sport ambitieux, on entame une escalade impérieuse qui se passe de toute limite et qui aboutira où l’on sait….

Un film qui nous déconnecte complètement de notre réalité pendant 2 courtes heures lors desquelles tout s’enchaine à une vitesse folle. Folie aussi excessive qui s’est emparée de l’esprit de ces 3 lascars l’espace d’un rêve Américain qu’ils auront voulu plus réel que réel.