Résumé
1941, la Seconde Guerre Mondiale fait rage. Après avoir tenté vainement de s'engager dans l'armée pour se battre aux côtés des Alliés, Steve Rogers, frêle et timide, se porte volontaire pour participer à un programme expérimental qui va le transformer en un Super Soldat connu sous le nom de Captain America. Sous le commandement du colonel Chester Phillips, il s'apprête à affronter HYDRA, l'organisation scientifique secrète des nazis dirigée par le redoutable Crâne Rouge, aux côtés de Bucky Barnes et Peggy Carter...
Le premier super héro est né pour ouvrir la voie de la liberté et de la justice, Captain America…
Voilà, pour moi, une des plus belles adaptations de super héro Marvel, tant dans la forme que dans l’esprit.
On a droit à l’esprit de courage, loyauté, volonté, dévouement et j’en passe de ce Capitaine qui signera le début de la grande aventure des vengeurs. Adroitement, on découvre des personnages secondaires qui prendront une place à part entière dans d’autre aventures, que ce soit Stark avec la naissance également d’une énergie à travers le mythique Cube qui sera la base de nombreuses choses, ainsi que la naissance du Shield et bien d’autres super à venir.
Bien entendu, pas de super gentil sans super méchant. Comment donner toute sa valeur à un héro sans avoir un être exceptionnel à combattre, et Hugo Weaving va s’en donner à cœur joie dans une interprétation aussi terrible que pour l’agent Smith, sobre et classe.
Ce Skull est démoniaque et a une personnalité à la hauteur du désir de conquérir le monde, comme tout bon super super méchant, un peu à l’image d’un certain Adolph évoqué dans ce film.
Le pouvoir absolu au creux de la main, un cube, brulant, pour pouvoir les gouverner tous, mais tout a un prix
La mise en scène de cet épisode est vraiment bien tourné. Dès le début, on découvre un jeune homme aux ambitions bien plus grandes et dévorantes pour lui et la persévérance sera le premier levier nécessaire à sa réussite. Une fois le héro accompli, l’humilité qui lui sied sera le facteur réussite de celui ci et lui permettra d’acquérir l’engouement du spectateur. On a pas à faire avec un super balaise aux pouvoirs irréels mais bel et bien à un être au grand cœur et pourvu d’un dopage sur mesure lui permettant de se fondre à la foule afin qu’elle puisse s’identifier à lui et suivre son exemple.
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Juste un soldat au milieu d’autres soldats au service de son pays, idéaliste, utopiste, aujourd’hui surement…
Même au niveau des effets, pas de surenchères, l’action se déroule durant la guerre de 40 et les moyens sont ce qu’ils sont. Donc, le réalisateur s’attache à fournir un conflit à la dimension de cette guerre dont la première mission était de trouver des exemples à suivre. De plus, encore une fois, on colle à une réalité Lieberine, dont le héro était libérateur lors du conflit représenté tel quel pour l’époque. Des vagues de propagandes de recrutements poussées, aux danseuses légères, l’immersion d’une époque ravageuse est abordée, avec un décalage bien rendu concernant une période qui peut sembler désuète et pourtant bien réelle; tout était bon pour faire passer la pilule avec comme fer de lance un super patriotisme…
J’ai adoré la fin, avec cette présentation d’un nouveau monde à la « Hibernatus ». Un choc pour ce super soldat qui va devoir s’adapter une nouvelle fois après cette énième renaissance; un nouveau monde pour un nouvel être qui va devoir affronter de nouveaux maux mais cette fois ci, il ne sera pas seul sur son parcours…pour le plaisir du plus grand nombre.
Après cette phase n°1 avec une belle présentation, après un Avengers démentiel, le 2 promets d’être à la hauteur aux vues des quelques images révélées…vivement.
