Affiche du film "Océans"

Océans

Océans

20091 h 44 min
Résumé

Filer à 10 nœuds au cœur d'un banc de thons en chasse, accompagner les dauphins dans leurs folles cavalcades, nager avec le grand requin blanc épaule contre nageoire... Le film Océans c'est être poisson parmi les poissons. Après Himalaya et Le Peuple migrateur, Jacques Perrin nous entraîne, avec des moyens de tournage inédits, des banquises polaires aux tropiques, au cœur des océans et de ses tempêtes pour nous faire redécouvrir les créatures marines connues, méconnues, ignorées. Océans s'interroge sur l'empreinte que l'homme impose à la vie sauvage et répond par l'image et l'émotion à la question : "L'Océan ? C'est quoi l'Océan ?"

Métadonnées
Durée 1 h 44 min
Date de sortie 17 octobre 2009
Détails
Média
Statut
Images
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Voyage organisé du fond des mers et Océans à tous ses reliefs de surface, avec en guise de guide, les meilleurs organisateurs au monde, l’univers animal sous-marin.

Leur force, leur puissance, leur intensité et la générosité de tout ce qu’elles nous apportent.

J’ai eu la chance de rencontrer Mr Jacques Simonet. C’était en 2001 et je sortais du miracle qu’était « le peuple migrateur ». Une connaissance, qui avait participé au tournage à bord d’un ULM, me racontait son expérience fabuleuse, avec, à côté de moi, un homme simple et accessible, qui racontait avec passion son amour de la nature, son dévouement pour la protection de l’environnement et son appétit sans fin pour l’inconnu.

Je ne pensais pas revoir ce même homme, dix ans plus tard, au salon de la photo sous marine, présentant un nouveau chef d’œuvre, révolutionnant les codes de tournage, dans le domaine sous marin au moins, il s’agit pour moi d’ « Océan ». A travers ce film, on a le lien entre l’espace et le plus profond des endroits au monde avec l’homme, être ne comprenant définitivement pas ce qui l’entoure.

A travers la caméra, les sentiments s’expriment librement et avec force à travers des personnages symbolisés par cette vie foisonnante mais loin d’être inébranlable. Notre soif inassouvie de connaissance du nadir au zénith de l’existence ; le conflit, la guerre, la faim, la joie, l’amour, le partage……la Vie.

Du plus infime animalcule aux géants des mers, une déambulation lascive à travers des espaces en apesanteur. A chacune de ses étapes correspond un tableau, plus beau et plus émouvant que le précédent. Non, ce film n’est pas un documentaire mais une révolution visuelle accompagnée d’une musique magique quand elle ne provient des animaux, baleines, araignées ou autres poissons eux-mêmes. Des interprètes fantastiques filmés avec magie et volupté grâce à des techniques incroyables comme une caméra à l’assiette réglable en stabilité par l’intermédiaire de satellite pour le point fixe. De l’agonie d’un crabe face à son bourreau de squille à la danseuse espagnole aux processions diverses et bancs de thons ou autres…

Les poursuites lumineuses rendant grâce aux belles couleurs si difficiles à poindre sous l’eau. Elles sont accompagnées de l’amplification de ces sons mystérieux subaquatique et habillant ce monde du silence des plus belles parures.

La comparaison avec le chef d’œuvre de Barlett est évidente et bien sur l’efficacité des propos rares et la qualité du tournage ainsi que l’attention particulière du soin apporté à la magnificence des animaux.

Même les séances chocs de fin, très bien reconstituées, même dans le massacre de requins (électriques) agonisant au fond de l’eau, mêlé à de vraies images pour aboutir sur la relation étroite de l’homme à la nature si cher à l’auteur et qui peut sembler maladroite à coup de sponsor Total et autre , mais la médiatisation a un prix également et il passe par des choses qui chiffonnent parfois…

Alors non, si vous désirez regarder un documentaire sur la nature, il faudra passer son chemin car ce film va bien au-delà d’un reportage. Il nous sensibilise sur la relation que l’on peut avoir avec un écosystème fragile et nous renvoie aux origines. Une quête entreprise par le réalisateur avec un projet peut être utopique mais qui aura eu le mérite d’avoir vu le jour et de donner naissance à des mouvements, des regroupements et bien que n’étant pas innovateur dans le domaine, il permet une modernisation et une approche accessible à un plus grand nombre par le biais d’un tournage qui ne se veut pas technique ou réservé, pour le plaisir du plus grand nombre.

La magnifique transmission d’un grand père à son petit fils. Non pas pour faire un inventaire du passé mais pour ne pas oublier, pour que les enfants de demain sachent de quoi l’homme est capable, les sensibiliser et permettre une prise de conscience tout jeune, que tout est vulnérable et qu’il ne tient qu’à nous de préserver ce qui est si fragile.

Merci Mr Perrin et puissiez vous encore nous régaler d’ »Himalaya »,  « microcosmos » et autres merveilles avec les yeux grands ouverts comme nos enfant et que les merveilles de notre planète unique ne se limite pas au spectacle tapageur d’un aquarium géant à Osaka, Mandalay ou Okinawa, clôturant l’évolution de millions d’années et par là même…..le notre.

J’ai adoré voir et revoir, et encore aujourd’hui, ce film ; et encore plus voir les enfants médusés…encore…

Author: admin5508

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