Affiche du film ""

Moneyball

Le Stratège

Quelle est votre valeur ?

20112 h 13 min
Résumé

Voici l’histoire vraie de Billy Beane, un ancien joueur de baseball prometteur qui, à défaut d’avoir réussi sur le terrain, décida de tenter sa chance en dirigeant une équipe comme personne ne l’avait fait auparavant…

Métadonnées
Réalisateur Bennett Miller
Durée 2 h 13 min
Date de sortie 22 septembre 2011
Détails
Média
Statut
Images
Aucune image importée pour ce film.

Comment se faire une place au sein d’un sport représentatif d’une nation, et où les dinosaures, dignes représentant des institutions en place, ne sont prêts à laisser de la place aux jeunes arrivant révolutionnaires.

Brad Pitt dans le rôle d’un directeur idéaliste et couillu. Et là, pas de jeu de séduction, ou de manière romantique pour faire tomber les midinettes. Même s’il conserve encore les yeux qui roulent et la langue qui lèche les dents sur une bouche béate, mais les tics ont la peau dure… A part ça, on a droit à un acteur entre Benicio Del Toro et son mentor Redford, et une de ses meilleures prestations pour moi. Il prouve quel grand acteur il est, mais pas seulement, producteur et bien autre ailleurs.

A ses côtés, Hill, qui en petit garçon sage sorti de Yale assure vraiment. On est loin des rôles de comédies habituels et pour un rôle sérieux, on sent le travail et l’implication de l’acteur.

On a droit à un jeu bien trempé pour raconter l’histoire vraie d’un homme qui n’a pas eu froid aux yeux pour montrer d’une part qu’il était capable de faire autre chose que de frapper avec un bâton et deux, révolutionner la manière de manager l’avenir d’une équipe de base-ball. A cela vient s’ajouter une intégrité magnifiquement servie.

Tout est basé sur des dialogues parce que dialogues il y a, et pas qu’un peu, mais le superbe travail du dialoguiste permettra à l’histoire de ne pas lasser ou nous perdre dans des discours trop techniques que ce soit sur le champ ou sur les chiffres, rendant l’ensemble fluides et perceptible.

Les dessous d’un sport national plus que vénéré, des travers, des négociations et des batailles dont l’issue semblent toujours incertaine ; Mais au bout du compte, une féroce volonté d’être le meilleur pour un ancien joueur reconverti.

Ici, pas de profusion d’images de match, d’animosité de joueurs mais bel et bien l’envers du décor avec la machination originale de la constitution d’une équipe sortant des tabloïdes. Le heurt d’une institution bien graissé et ne laissant pas beaucoup de place à l’originalité s’il en est. L’ambition de réussir coute que coute transpire et au final, le film joue sur la corde sensible de chacun. Trouver la chose que chaque joueur fait le mieux, le lui dire en mettant bien le doigt dessus pour le gonfler d’orgueil et casser la baraque ; suit l’histoire, une fois chaque pion mis à sa place. Au-delà des prévisions, des chiffres, des statistiques, on se retrouve avec des entretiens privilégiés de préparation de conditionnement que l’on n’a pas l’habitude de voir et on se fait plaisir à suivre une histoire sans liesse populaire, mais à travers une excitation de chiffres et d’anticipation folle. Le jeu se joue autant sur le terrain qu’autour du téléphone et des négociations et tractations de joueurs.

On se retrouve face à calcul de probabilités sur le principe de certains joueurs de casino, base d’inspiration du film d’ailleurs. Bien que le film soit vraiment enthousiasmant, cela fait parfois un peu froid dans le dos et on se croirait en pleine enchère boursière sur des dévaluations primaires et à ce titre le jeu perd de sa superbe mais jamais le film.

Mais la victoire sera au bout du chemin, même si ce n’est pas celle à laquelle on s’attend, et fera rentrer l’équipe et un team hors normes dans l’histoire. On a même droit a de superbe images archives bien montées sans trop en faire et révélant l’aboutissement d’un rêve.

Le sport restera toujours une valeur sure autour d’un bon film, et moneyball n’est pas en reste, à l’image de la superbe métaphore de fin. Il y a des victoires qui se jouent bien au-delà des terrains et celle-ci est une des plus belles de ce beau sport.

Comme toujours dans les très bon films sur le sport, quel qu’ils soient, tout se ramène à des leçons de vie et quelles plus belles leçons.

Vive « 42 », « The best » et bien d’autres encore inclassables dans le domaine du sport en général et de celui-ci en particulier, que je revois et reverrai avec toujours autant de plaisir, un plaisir devant lequel on est qu’un gosse !

Author: admin5508

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *