Résumé
Un vieil homme, persuadé qu’il a gagné le gros lot à un improbable tirage au sort par correspondance, cherche à rejoindre le Nebraska pour y recevoir son gain... Sa famille, inquiète de ce qu’elle perçoit comme le début d’une démence sénile, envisage de le placer en maison de retraite, mais un de ses deux fils se décide finalement à emmener son père en voiture chercher ce chèque auquel personne ne croit. Pendant le voyage, le vieillard se blesse et l’équipée fait une étape forcée dans une petite ville en déclin du Nebraska. C’est là que le père est né. Épaulé par son fils, le vieil homme retrace les souvenirs de son enfance.
Sur la route de Lincoln.
Une réalisation bien originale à commencer par l’absence de couleur. Film présenté comme une comédie et passé au festival de Cannes, je ne savais pas à quoi l’attendre, mais finalement, pour moi, ce sera un pseudo « drame » mettant en scène une relation privilégiée père / fils.
Une petite déception donc car l’aspect comédie est évincé rapidement. Quant à celui du drame, il n’y aura pas quoi creuser grand chose, car mise à part une relation de couple de longue date un peu compliquée, pas de brouille familiale particulière. Pas que je cours après les histoires familiales compliquées mais dans la mesure où le seul objectif du film sera de récupérer un gain potentiel de loterie, cela tournerait court si cela ne durait pas 2 heures. Côté acteur, il n’y a rien à dire parce que c’est vraiment bien joué mais en fait ça tourne un peu en rond. Et puis, une Palme d’or à un vieux fatigué qui joue un vieux fatigué, ça semble bien généreux quand même. Je m’attendais à plus de rebondissement ou à une relation père / fils un peu plus creusée mais il faudra attendre les vingt dernières minutes pour avoir un semblant d’émotion. Les Américains apprécieront surement les paysages plats et mornes de l’arrière pays mais après une première demi heure d’autoroute et de villages perdus, le paysage lasse un peu.
