Résumé
Après la mort de Boromir et la disparition de Gandalf, la Communauté s'est scindée en trois. Perdus dans les collines d'Emyn Muil, Frodon et Sam découvrent qu'ils sont suivis par Gollum, une créature versatile corrompue par l'Anneau. Celui-ci promet de conduire les Hobbits jusqu'à la Porte Noire du Mordor. À travers la Terre du Milieu, Aragorn, Legolas et Gimli font route vers le Rohan, le royaume assiégé de Theoden. Cet ancien grand roi, manipulé par l'espion de Saroumane, le sinistre Langue de Serpent, est désormais tombé sous la coupe du malfaisant Magicien. Eowyn, la nièce du Roi, reconnaît en Aragorn un meneur d'hommes. Entretemps, les Hobbits Merry et Pippin, prisonniers des Uruk-hai, se sont échappés et ont découvert dans la mystérieuse Forêt de Fangorn un allié inattendu : Sylvebarbe, gardien des arbres, représentant d'un ancien peuple végétal dont Saroumane a décimé la forêt...
Un an après le premier volet, Jackson remet le couvert, et clairement propose, pour moi, le plus réussi des trois.
Tout n’est que développements et combats. On a droit à des scènes monstrueuses avec des orques terrifiants. Même dans les scènes d’accalmie, l’action et le spectacle demeurent, comme la superbe scène du monologue schizophrène de Gollum qui est démentiel ! Comment peut on arriver à ce point là à rendre réel un personnage sans en faire un extrait de dessin animé, plus vrai que vrai ! Jusque dans les langages inventés à la manière de ceux de « La guerre des étoiles », rendant les acteurs encore plus crédibles à grand coup de sous titres.
On nous en met plein la vue et on souffre avec Frodon à l’approche de l’issue de l’aventure.
Tout y est génial, même les arbres deviennent des personnages fantastiques au sein d’une forêt de Fangorn invraisemblable à travers laquelle tout est comme réinventé.
L’histoire évolue et les êtres également à grand coup de renaissance que ce soit du côté des méchants, qui reviennent à la vie toujours plus sombres et mauvais, ou du côté des gentils, à l’image de Gandalf qui renaît plus pur pour accomplir de nouvelles épreuves en vue d’une révélation suprême et d’un partage ultime avec ses compagnons qui se verront métamorphosé en autre chose.
On partage des quêtes simultanées sans jamais perdre le fil. Tout est bien ordonnée et nous permet de ne rien perdre de chaque histoire. Et le tout est bercé par une musique, qui comme dans tout grand chef d’œuvre restera dans les mémoires.
Pour finir cette épopée, on aboutira dans la belle vallée du Rohan, assombrie, assiégée et meurtrie avant d’être libéré par le plus lumineux des astres et une représentation fabuleuse. C’est Platon qui serait content.
Après ça, vivement le dernier volet dimanche prochain. Une armée fantôme en vue, (vive la version longue), un combat d’anthologie….et une fin laissant la place à un nouveau début…
