Affiche du film "Le Chasseur"

Le chasseur

Le Chasseur

20111 h 40 min
Résumé

Le chasseur indépendant et solitaire Martin David est engagé par la puissante société de biotechnologie Red Leaf pour traquer le dernier tigre de Tasmanie. Red Leaf s'intéresse à l'ADN de l'animal et Martin se rend seul en Tasmanie. Il pose comme chercheur d'une université et loge dans la maison de Lucy Armstrong. Martin apprend que le mari de Lucy a disparu depuis longtemps et il se lie d'amitié avec ses enfants, Sass et Bike. Quand Martin va au village, il a un accueil hostile de la part des habitants. Au fil des jours, Martin passe ses journées dans la nature sauvage de Tasmanie à courir après le Tigre et devient de plus en plus proche de la famille Armstrong. Mais Red Leaf veut des résultats peu importe les coûts.

Métadonnées
Réalisateur Daniel Nettheim
Durée 1 h 40 min
Date de sortie 6 octobre 2011
Détails
Média
Statut
Note Très bon
Images
Aucune image importée pour ce film.

Histoire d’animal fabuleux.

 

Dafoe donne, encore une fois, une dimension incroyable à son personnage. Quelque soit le rôle, il le vit et ce chasseur implacable va, à travers cette aventure, fusionner avec une nature qui finira par le bouleverser.

Ce film est une ode à la beauté, à la nature, à l’âme et à ce tigre, animal rendu plus que fabuleux par ce récit.

Tout est mystère et fantasme. Un contrat passé par un être fantomatique, un lieu hors du temps, une Tasmanie luxuriante et abondante rarement mise en image, et des personnages irréels pour une quête aussi invraisemblable.

Le rythme fait entrer dans un état de méditation proche de celui du traqueur comme pour mieux ressentir cet environnement et cette symbiose avec cette nature si belle.

Le respect que le personnage principal a pour toutes ces choses qu’il ne cesse de contempler et de respecter.

Une caméra généreuse de nous faire profiter du spectacle magnifique d’un environnement où se mêlent des paysages terribles et des parfums et ambiance qu’on a presque l’impression de sentir.

Parallèlement à cela, une relation entre Willem et cette famille chez qui il va élire domicile, avec plus particulièrement le gamin. Une belle histoire en parallèle avec la représentation, encore une fois, d’une Amérique profonde où la réflexion semble avoir laissé la place à une forme de bestialité.

Au final, je trouve que l’histoire aurait presque pu se passer de cet environnement pour se focaliser sur la métamorphose du traqueur et laisser plus de place encore à la magie des paysages.

Un beau moment, un vrai drame, avec un passage privilégié d’un homme touché par la grâce, face à quoi on reste spectateur silencieux et ému par tant de beauté.

Author: admin5508

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