La vénus à la fourrure

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Acteurs
Avec : —

Emergences SM.

 

Seigner / Amalric, couple d’envergure pour ce huis clos théâtral. Des personnages qui évoluent au grès de l’histoire et des sauts d’humeur. Très efficace, ils arrivent à garder la tension ou l’attention sans faiblir grâce à une interprétation aux multiples visages alors que du début à la fin il n’y aura qu’aux.

L’histoire est captivante et tourne autour d’un roman dont les deux acteurs se feront les commentateurs, les interprètes, un peu à la manière d’un certain « S » qu’il me tarde de lire. L’atmosphère change de scène en scène comme un plateau qui tournerait tel un théâtre, mais toute l’adresse réside dans le fait que rien ne bouge et seul les acteurs font leur cinéma à grand coup de mises en scène successives avec une fluidité qui permet de ne jamais perdre le fil de cet aveu en perspective de la troublante révélation de fin. On ne sait jamais si l’on se trouve dans une réalité ou un imaginaire débordant et cela rend l’histoire encore plus intéressante, décuplant la curiosité.

Tout pourrait se résumer à une simple audition lorsque l’attrait insatiable de la déesse fait deviner un enjeu plus profond que l’on aura de cesse de trouver.

Le sujet prend un angle terriblement sensuel bien que plus posé que la version de 69 (l’année)  et joue sur l’imaginaire et le plaisir inassouvi auquel Thomas n’arrive pas à accéder. La fin prend une tournure différente et particulière laissant un peu sur la faim ou la fin avec quelques regrets. Plus lointainement encore, et originellement, sur un livre de 1870, qui aura été adapté 5 fois en tout, une véritable fascination.

Beaucoup d’aprioris pour ce film de Polanski parce que je n’aime pas ce réalisateur, mais les acteurs font des merveilles. La prouesse de tenir 1h30 avec juste 2 acteurs sur la scène est remplie grâce à leurs jeux, mais aussi à une mise en scène intelligente, qui n’est jamais statique et ne se repose jamais sur son sujet même si la fin donne un peu l’impression de s’être débarrassé un peu hâtivement d’une histoire que l’on ne savait pas trop comment tourner.

Le film ne se veut absolument pas dénonciateur de quoi que ce soit, égards peut être au hors la loi, demeurant outrageusement au devant de la scène et qui aura fait temps couler d’encre et veut se faire discret mais passe du coup à côté du coté provocatrice de l’histoire.

Author: admin5508

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