Affiche du film "La Vie est belle"

La vie est belle

La Vie est belle

Une fable inoubliable qui prouve que l'amour, la famille et l'imagination peuvent tout vaincre.

19971 h 57 min
Résumé

En 1938, Guido, jeune homme plein de gaieté, rêve d'ouvrir une librairie, malgré les tracasseries de l'administration fasciste. Il tombe amoureux de Dora, institutrice étouffée par le conformisme familial et l'enlève le jour de ses fiançailles avec un bureaucrate du régime. Cinq ans plus tard, Guido et Dora ont un fils: Giosue. Mais les lois raciales sont entrées en vigueur et Guido est juif. Il est alors déporté avec son fils. Par amour pour eux, Dora monte de son plein gré dans le train qui les emmène aux camps de la mort où Guido va tout faire pour éviter l'horreur à son fils...

Métadonnées
Réalisateur Roberto Benigni
Durée 1 h 57 min
Date de sortie 20 décembre 1997
Détails
Média
Statut
Note Excellent
Images
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1000 points pour une vie.

Une ode magnifique proportionnelle à l’horreur du sujet. Un film qui tient, sans aucun doute, à la verve incroyable de Bénigni, Oscarisé pour l’occasion et au caractère du petit Cantarini. Une formidable histoire au plus profond du macabre. 2 autres Oscars, celui du film étranger et meilleur musique qui occupe une place particulière dans le film, même de communications entre Guido et Dora apportant encore un plus de romantisme face au danger que cela représentera.

Réalisateur et acteur, Roberto, Aux côtés de sa vraie femme dans la vie incarnée par Nicoletta Braschi interprétant Dora, propose une vision du déni tellement folle que l’on a envie d’y adhérer, comme un enfant. La révélation d’une humanité en laquelle il nous aide à croire et à continuer de rêver comme avait pu le faire Spiegelman avec son Pulitzer en prenant le sujet à contre-pied avec le rapport d’un père et d’un fils et une approche transgressive mais sans violence, même dans la représentation du nazisme assez relatif qui pourrait presque gêner. Mais pour ne pas nous y tromper, l’horreur des chambres y est bien, tel un charnier dans la brume, un drame aussi, comme pour conforter le côté réaliste de cette fiction. Une fresque invraisemblable lors d’une shoah historique.

Il est sûr que la magie sera bien moins grandiose en parlant d’un parfum que de la prose de Trotsky…mais qu’elle est bien belle cette vie de sacrifice, un brin magique, de Bénigni qui permettra la survie du petit Josué.

Author: admin5508

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