Affiche du film "King Kong"

King Kong

King Kong

19331 h 44 min
Résumé

Figurante sans travail, la blonde Ann Darrow est engagée par le réalisateur Carl Denham pour être la vedette de son prochain film. Le Venture, le navire commandé par le capitaine Englehorn et qui comprend toute l'équipe, atteint Skull Island, une île mystérieuse où vivrait une créature légendaire vénérée par les indigènes et appelée King Kong.Durant le voyage, Ann tombe amoureuse de John Driscoll, le second du bateau. Une fois débarqués, les explorateurs sont aussitôt repérés par les indigènes et font marche arrière. Mais ces derniers enlèvent Ann, la "femme aux cheveux d'or", et l'attachent pour l'offrir en sacrifice à King Kong.Au moment où ses compagnons arrivent pour la délivrer, un singe gigantesque saisit la jeune fille et disparaît dans la forêt. Denham et ses hommes se lancent alors à la poursuite de King Kong.

Métadonnées
Durée 1 h 44 min
Date de sortie 7 avril 1933
Détails
Média
Statut
Note Très bon
Images
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Je n’aurai pas revu ce film s’il n’en avait pas été question il n’y a pas longtemps et fatalité  TCM l’a diffusé hier soir ; et quel bonheur.

Ce dont je ne me souvenais plus, c’est la si grande ressemblance avec le remake de 2005 qui ne sera pas non plus en reste pour ce qui est de la réussite visuelle évidemment, mais bien inférieur en qualité à l’ensemble des personnages du premier Kong de l’histoire.

Ce qui est le plus incroyable, est que malgré des effets qui ont forcément bien vieilli, j’ai été émerveillé de voir ce monstre incroyable et sa mise en mouvement, il est terrifiant à souhait grâce à un maître de l’époque qui aura su animer l’animal magnifiquement.

Les expressions de la face sont bien rendues et provoquent les bonnes sensations recherchées. Elles participeront même largement au parti pris pour l’animal avant sa fin du haut de l’E.S.B, scène avec les avions accompagnée de la chute d’un géant au trop grand cœur pour un amour qui n’obéit à aucune loi, que je qualifierai de magistrale.

Contrairement à un Godzilla, les mouvements sont plus réussis visuellement, à mon goût, peut être grâce à une qualité d’images plus granuleuse permettant une fluidité plus acceptable ; il n’en reste pas moins que le sujet est bien plus « intéressant », en ce qui concerne la découverte, remplie de sens cachés, et le siège par le monstre est plus cohérent tant dans la durée que dans sa présentation.

Bien que la métaphore de Godzilla de 54 et de ce qu’il représente soit plus profonde, elle ne se résume qu’à cela, cela entre parenthèse car le sujet est bien plus sensible, mais c’est très perso, surtout pour les remake, sur terrain US, qui perdront tout le sens premier initié, pour ne plus se résumer qu’à un film aux effets tout relatifs et somme toute bien moins intéressant.

Côté personnage, que dire de l’angélique Wray au visage diaphane, forcément renforcé par la couleur de pellicule noir et blanche. Elle est belle et sans avoir passé de pacte pour protéger un père, elle fera succomber la bête d’un seul battement de cils. A noter, la scène où elle tombe dans l’eau du haut de la tanière de Kong, dévoilant une poitrine fort généreuse, image réellement osée pour l’époque et ajoutant encore au contraste entre l’ombre et la lumière, la beauté angélique et le monstre de l’ombre.

Une merveilleuse histoire d’amour qui aura traversé les années sans vraiment prendre une seule ride côté scénario.

Même la version de Jackson ne m’aura procuré une telle intensité, effet mis à part.

Un film fantastique à voir si ce n’est déjà fait, avec un scénario totalement original et des prouesses de tournage indéniables, pour l’époque.

Une énorme référence tant visuelle que scénaristique avec une bande son parfois assourdissante.

Author: admin5508

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