Affiche du film ""

Electric dragon 80000V

Electric Dragon 80000V

20010 h 55 min
Résumé

Dragon Eye Morrison a été électrocuté lorsqu'il était enfant. Depuis, il communique avec les reptiles et libère toute l'énergie électrique concentrée en lui en s'épuisant sur sa guitare. Thunderbolt Buddha, un justicier foudroyé à l'adolescence, le provoque en duel. Pendant leur combat, Dragon et Thunderbolt se rechargent aux sources les plus diverses et iront même jusqu'à utiliser une centrale électrique.

Métadonnées
Réalisateur Gakuryū Ishii
Durée 0 h 55 min
Date de sortie 31 janvier 2001
Détails
Média
Statut
Note Bon
Images
Aucune image importée pour ce film.

Vive les berceuses.

Film n’ayant qu’une seule ambition pour moi, nous en mettre plein la tête en un minimum de temps.

C’est ce que j’appellerais un bourrage tant visuel qu’auditif, et la meilleure est qu’il va falloir en tirer une histoire, démentielle, comme le reste, à grand coup d’excitation électrique et univers poisseux monochrome, comme si y’avait besoin de ça pour se réveiller. Ca fait pas dans la dentelle, mais c’est un vrai régal visuel, avec des actions qui semblent ne jamais vouloir se terminer à l’image du combat de boxe qui continue bien au-delà de ring ou de la musique électronique véhiculée par une guitare psychédélique, agitée en tout sens par un Hogun survolté, qui vagabonde et gangrène toute l’histoire…et le tout agrémenté de duels fracassant à la douce sauce aigre douce, entre électrocuté et reptilien dragonphile.

L’ensemble filmé en noir et blanc accentue les grosses variations d’intensité en noir et blanc et quand tout redescend, on se demande presque ce qui vient de se passer avant que n’arrive le coup de massue suivant.

A l’image du personnage qui se déplace, yeux fermés, on a l’image du vacarme environnant dans lequel on évolue et qui ne fait que faire monter la sauce jusqu’à l’explosion, sorte de dépression aux répercutions intérieures ne pouvant plus être contenues et devant s’extravertir absolument sous peine d’implosion, un peu à la manière d’un Hulk ne pouvant plus se contenir.

Nul doute que le tumulte de ce qui nous entoure n’aient pas de répercutions sur nous et notre fort intérieur, même au final et ce film expose une belle possibilité de décompression fantasmagorique, véritable défouloir avec saturation sonore assurée.

Peut être la solution pour personne souffrant d’hyper tension….

Juste un petit regret pour un scénario qui manque un peu de contenu parfois, mais c’est vrai que c’est dur d’avoir une explosion de son et lumière et de canaliser ça sur story line à rebondissement, presque à la limite du vidéo clip parfois, déchaîné.

Voilà un film à voir après une bonne journée de merde et prise de tête pour se la vider justement en attendant l’assaut final tout à fait envisageable pour une petite récréation d’une cinquantaine de minutes.

Author: admin5508

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