JFK
Il est prêt à risquer tout ce qu'il a de plus cher pour ce qu'il a de plus sacré... La vérité.
Résumé
En 1966, trois ans après l'assassinat du président John F. Kennedy à Dallas, Jim Garrison, procureur de La Nouvelle-Orléans (Louisiane), se plonge dans la lecture du rapport de la commission Warren chargée d'élucider le crime et ayant établi la culpabilité de Lee Harvey Oswald. Les invraisemblances et les « trous » du rapport Warren étonnent Garrison qui décide d'enquêter lui-même sur l'assassinat. Les pistes qu'il découvre avec l'aide d'une petite équipe gagnée à sa cause le mènent à la conclusion que Oswald n'était qu'une « couverture » masquant en fait un véritable complot minutieusement organisé par la CIA, le FBI et le Pentagone afin d'éliminer Kennedy.
Et une théorie conspirationniste de plus.
Une théorie du complot magistralement orchestrée par un Stone qui semblait en avoir lourd sur la patate et une envie folle de révéler Sa vision .
A travers une imagination sans fin, un recollement d’éléments piqués d’on ne sait où et une formidable reconstitution finale à travers un plaidoyer abouti.
De nombreux documents historiques pour étayer des conviction à la manière d’une méthode hypercritique, avec tout l’ensemble de tous les petits détails plus qu’argumentés pour démontrer qu’il ne s’agit pas que de spéculation. La méthodologie chirurgicale de tous les éléments rapportés par un Garrison ayant pratiqué un véritable travail de fourmi dans le seul but de dévoiler aux yeux du monde, la vérité, ou sa vérité en tous cas.
Les responsables ne manqueront pas, la fin d’un conflit au Vietnam, une course à l’armement plus que juteuse et un partenariat avec la maison Russie, grande rouge satanique ; il n’en faudra pas tant pour exterminer une nuisance et pourtant créer un mythe, un martyre et engendrer une malédiction qui suivra la famille Kennedy.
Costner qui incarne à merveille le personnage, nous fait vibrer à travers l’homme amoureux de son pays et qui n’aura qu’une idée, laver la honte qu’aura représentée cet assassinat.
Un gros risque pour le réalisateur sur un sujet plus que brûlant qui tient à cœur tout Américains. Mais toute vérité n’est pas bonne à dire apparemment et comme un complot bien amené au cinéma peut en générer un autre, on pourra prendre comme exemple la loi sur la protection de divulgation des assassinats qui fut votée en 1992 après la sortie du film, comme quoi, on ne nous dit pas tout…Mais laissons l’imagination déambuler avec délectation dans les méandres des organisations secrètes…
Un film osé, bien étayé et vraiment percutant, une très bonne manière de rallier une majeure partie de l’opinion en attendant une date hypothétique de divulgation d’éléments à venir par le FBI pour les années 2040…Affaire à suivre .
