Affiche du film ""

Ennemis jurés

Ennemis jurés

Rome et son histoire

20112 h 02 min
Résumé

Les citoyens de Rome ont faim. Coriolanus, grand héros et soldat aux idées inflexibles, se présente aux élections consulaires mais méprise le peuple. Ses idées extrêmes déclenchent une sanglante révolte de masse. Manipulé et trahi par ses adversaires et sa propre mère, Coriolanus part en exil. Il demande l'aide de l'un de ses pires ennemis pour retourner à la ville et se venger.

Métadonnées
Réalisateur Ralph Fiennes
Durée 2 h 02 min
Date de sortie 14 février 2011
Détails
Média
Statut
Images
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Un glorieux guerrier que son mépris de tout et de tous perdra.

Fiennes s’est trompé de combat, d’après moi, en utilisant un discours shakespearien pour un conflit violent et baroque postmoderne, s’il en est, en Italie.

L’évidente adaptation cinématographique de « Coriolan »est malheureuse.

Le guerrier aussi glorieux que méprisant, son bannissement, son retour avec l’ennemi juré et sa condamnation par et pour sa mère.

Même si l’essai pourrait s’adapter, sur le principe, à toute les époques, car finalement le thème est récurant, l’adaptation représente un tour de force que Ralph, pour moi, aura été loin de maitriser, ou du moins, d’adapter judicieusement.

Un « Gladiator », new age, mêlant la tragédie Grecque aux contes de William.

Un cadre bien mal choisi, je trouve, tant dans l’époque choisie que dans les arguments de la révolte ou même le pays concerné, mais bon, fallait choisir un copier coller différent.

Non pas que les tirades soient mauvaises ou mal écrites, puisqu’elles sont originales, mais là, j’ai trouvé l’ensemble hors sujet et à cause de ce décalage monumentale, et pas que de langages, je n’ai pas réussi à entrer dans le film un moment. A la limite, les yeux fermés car la bande son suffisait !

Tout ça bien que Fiennes se démène pour vendre son travail à tous les niveaux mais sans créativité.

Au plus haut des échanges si nombreux, cela ressemble plus à une joute orale qu’a une discussion tendant à développer des idées révolutionnaires ou constructrice de la constitution d’un état, dans le but de flatter des égaux disproportionnés.

Mais peut être que pour les Américains, l’Italie est encore le siège de la barbarie des gladiateurs, que tous les italiens ont des noms en « ius », et que tous les chemins mènent à Rome…tout ça, dans le cadre d’une transposition moderne sans adaptation aucune, d’où le malaise.

Mais n’est pas Branagh ou Zeffirelli qui veut…

Author: admin5508

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