Affiche du film ""

Alabama Monroe

Alabama Monroe

20121 h 52 min
Résumé

Didier et Élise vivent une histoire d'amour passionnée et rythmée par la musique. Lui, joue du banjo dans un groupe de Bluegrass Country et vénère l'Amérique. Elle, tient un salon de tatouage et chante dans le groupe de Didier. De leur union fusionnelle naît une fille, Maybelle...

Métadonnées
Réalisateur Felix van Groeningen
Durée 1 h 52 min
Date de sortie 9 octobre 2012
Détails
Média
Statut
Images
Aucune image importée pour ce film.

La musique pour oublier ou continuer de vivre avec le pire.

Il y a de la musique et même de la super musique. Je me suis laissé porté par les mélodies tout le long de ce film.

Les acteurs qui incarnent le couple à l’écran sont vraiment formidables avec une énormes d’intensité et on suit l’évolution de leur histoire d’amour, leur union, leurs espoirs. Une vie à part, pour ce couple vivant à l’écart de tout à tel point qu’on a l’impression que le tournage se déroule à une autre époque et la tragédie du 11 Septembre recentre l’époque d’un seul coup. Et voilà, ce film n’est pas qu’une romance douce et suave avec l’arrivée du plus beau cadeau que la vie va leur offrir, et là, ça secoue tout le long. Pourquoi autant de douleur et pourquoi une telle maladie, mais surtout pourquoi à un tel âge ?

On va être aux côtés de ces combattants de l’impossible un peu à la manière de « La guerre est déclarée ». Comme pour le précédent, issue d’une histoire vraie, l’histoire s’empare du sujet à la manière d’un vécu « en mémoire de » ce qui donne finalement une proximité encore plus importante à ce drame.

D’une certaine manière, cela reflète un témoignage un peu comme pour exorciser une douleur passée.

L’alternance de l’évolution du couple et de celle de la maladie et de son combat permet de ne pas tomber dans le morose vers lequel le sujet pourrait facilement sombrer. De la même manière, j’ai adoré la confrontation et la violence des émotions intenses qui vont en s’accentuant. Il ne peut pas y avoir de modérations pour un tel sujet et le scénario le rend bien par une justesse de mise en scène appropriée à chaque étape de l’histoire.

Cela permet également de continuer à suivre l’histoire sans s’effondrer.

Un film qui me rappelle un souvenir pas si lointain d’un couple très proche et dont l’histoire et incroyablement similaire, et qui à l’époque m’avait fait me dire que jamais un cercueil ne devrait être si petit. Le plus terrible drame que l’on puisse vivre et qui trouve un écho invraisemblablement assourdissant lors de l’élocution de Didier après le concert.

La seconde partie sombrera dans les abysses d’une tragédie inévitable en évoquant superficiellement des sujets tel que le scientisme, la réincarnation mais sans s’appesantir davantage sur un drame bien assez lourd.

Bénis soient nos enfants.

Il ne me reste plus qu’à trouver l’album issue de ce film et pour lequel les interprètes ont donnés leur voix et qui fait, on peut le comprendre, un tabac depuis avec une prestation énorme.

A noter, un superbe César 2014 pour le meilleur film étranger qui aura réussi à voler la vedette à Tarantino (que j’adore, mais bien moins que le film qu’il présentait pour le coup).

Author: admin5508

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