Résumé
Le pharmacien d'un petit village, coincé dans un mariage sans amour, s'engage dans une relation avec une femme qui l'initie aux plaisirs des drogues de prescription.
Petites victoires sur prescriptions.
Au beau milieu de petites préparations d’enfer dont on nous révèle les consistances, Rockwell livre un personnage consistant et comme à son habitude très bien joué. Au départ, il est sage mais très vite ses démons le gagne pour notre plus grand plaisir, même si on a trop souvent l’impression qu’il est trop tenu en laisse et du coup ne livre pas toute sa came.
Grand chanceux, il se retrouve aux côtés de deux créatures de rêve, Wilde et Monaghan, divines.
L’intrigue se veut sage et manquerait parfois un peu de piquant ou d’extravagances outrageuses que le bon Sam aurait pu largement donner. J’ai eu l’impression que plusieurs fois, l’histoire décollait à toute allure pour s’essouffler au bout de quelques secondes, pourtant pas le résultat des médecines.
L’histoire se veut finalement assez pépère, et seul quelques excès du héro permettent de maintenir l’intérêt. Les petits retournements de caractère du personnage principal restent très contenu.
Un peu plus d’excentricités aurait permis de donner plus d’ampleur aux rebondissements, pour moi. Là, on assiste juste à une certaine évolution de 2 ou 3 persos avec des secondaires comme Liotta ou encore Jane Fonda (plus qu’anecdotique ici) qui n’apportent rien. La voix off dit « On ne peut pas aider tout le monde mais tout le monde peut aider quelqu’un et parfois ce quelqu’un c’est vous-même « , mais même là, tout est assez convenu, dommage que la folie ne ce soit pas un peu plus emparé du scénario, même si le plaisir, rien que grâce aux acteurs, est tout de même présent.
