Résumé
À l’aube du treizième siècle, Robin Longstride, humble archer au service de la Couronne d’Angleterre, assiste, en Normandie, à la mort de son monarque, Richard Cœur de Lion, tout juste rentré de la Troisième Croisade et venu défendre son royaume contre les Français. De retour en Angleterre et alors que le prince Jean, frère cadet de Richard et aussi inepte à gouverner qu’obnubilé par son enrichissement personnel, prend possession du trône, Robin se rend à Nottingham où il découvre l’étendue de la corruption qui ronge son pays. Il se heurte au despotique shérif du comté, mais trouve une alliée et une amante en la personne de la belle et impétueuse Lady Marianne, qui avait quelques raisons de douter des motifs et de l’identité de ce croisé venu des bois.
Maximus réincarné en Robin des bois, l’histoire du glaive et de la flèche de bois.
Bon sang que ce film m’a paru long !
Du blabla durant de longues tirades dont le film aurait largement pu se passer. 2h30 oui, mais il faut attendre 1h30 déjà pour qu’il se passe réellement quelque chose !
Le casting était pourtant bien ronflant ! Blanchett ne fait pas grand-chose et Hurt m’a donné l’impression de poser lors de ses tirades, mais peut être était ce du à l’inspiration au style Shakespearien qu’auront voulu se donner les textes qui ratent l’objectif éventuel pour un remplissage soporifique.
Le seul bon côté que j’ai trouvé, c’est un Russel dans un rôle qui lui va toujours comme un gant, sal, bestiale, ce qu’il faut de sauvagerie dans le regard ; tout comme dans Gladiator, que du bonheur pour ce meneur d’homme. D’ailleurs, à certain moment, on s’y méprendrait presque. Pour le reste, je ne lui donne pas lourd en général, d’ailleurs, vivement Noé qui semble être une pépite…
Pour ce qui est de ce Robin, de longues tirades à dormir debout, des acteurs peu persuasifs et une intrigue que l’on essaye de faire jaillir… mais que cela m’a paru creux et ennuyeux.
