Résumé
En 2001, le journaliste Denis Robert met le feu aux poudres dans le monde de la finance en dénonçant le fonctionnement opaque de la société bancaire Clearstream. Sa quête de vérité pour tenter de révéler "l'Affaire des affaires" va rejoindre celle du juge Renaud Van Ruymbeke, très engagé contre la corruption. Leurs chemins vont les conduire au cœur d'une machination politico-financière baptisée "l'affaire Clearstream" qui va secouer la Vème République.
Trafics d’armes, d’influences et mort à l’arrivée.
Un très bon film sur un trafic comme il doit en exister plein de par le monde. Celui ayant la particularité d’être une adaptation de scandale passé de la BCCI. On y découvre les méandres de manipulations financières à travers des intérêts ne visant toujours qu’à affaiblir un peu plus les plus faibles. L’histoire narre l’assujettissement plus grandissant recherché à travers une dette basé sur de l’armement fragilisant encore le système. Le sujet est très bien approché, progressivement, et pour un sujet qui va bien se compliquer par la suite, on a le temps d’appréhender chaque personnages. De fait , on est jamais perdu. Même si l’histoire prend son temps, l’action est sans temps mort et on a même droit a des sacrés scènes parfois spectaculaires, à l’image de la scène de la galerie où les cascades sont vertigineuses et où tout tombe à pic. Les acteurs sont bons, comme Owen qui ne se ménage pas et en prend bien plein la gueule. Il a bien fait de troquer sa boucle d’oreille Shakespearienne, et Watts est toujours aussi superbe.
Côté décor, il me semble que la dernière scène est tournée sur les toits d’Istanbul, comme dans Taken 2 avec Liam Neeson, plans similaires, à croire que l’inspiration est grande sur les toits de la capitale…
Un bon spectacle de bout en bout.
