Résumé
Un perfide seigneur de guerre ayant tué leur maître et banni leur tribu, 47 samouraïs errants jurent de se venger et de restaurer l'honneur de leurs compatriotes. Arrachés à leurs foyers et perdus aux quatre coins des terres connues, cette poignée de rebelles se voit contrainte de recourir à l'aide de Kai - un demi sang qu'ils avaient jadis renié - lors de leur combat à travers un univers violent, peuplé de monstres mythologiques, de métamorphoses maléfiques et d'effroyables dangers. Cet exil sera l'occasion pour cet esclave rejeté de se révéler leur arme la plus redoutable, et de devenir la figure héroïque qui donnera à cette troupe d'insoumis l'énergie de marquer à jamais l’éternité.
Esprit vengeur, es – tu là?
J’ai eu la chance de lire un livre « 47 Ronin », fresque relatant la quête de 47 samouraïs partis laver l’honneur de leur maître avant de se donner la mort pour le rejoindre et laver le leur. J’avais été touché par la description et les détails autour des personnages. L’esprit qui les habitait et le périple qui ne s’encombrait pas de fioritures afin de nous émouvoir du sacrifice ultime que ces hommes d’honneur allaient offrir.
Tout dans la description qu’il en est fait, reflète les valeurs de ce pourquoi un samouraï doit être fait et la voie qu’il doit toujours s’efforcer de suivre et c’est vrai que cet esprit chevaleresque ne peut que plaire.
Une histoire et un lieu qui demeurent à travers les siècles et où aujourd’hui encore, nombreux sont ceux qui viennent honorer cette mémoire.
Evidemment, qu’un tel sujet soit repris pour le cinéma n’est donc pas étonnant tant l’envergure de l’importance du caractère des personnages est intéressante.
Le choix des acteurs, également, laissait présager d’un spectacle formidable puisque de renom.
Mais le rendez vous pour moi est raté. Je ne pensais pas me retrouver face à un spectacle de si petite envergure.
Seul deux personnages seront vraiment mis en avant dans un dédalle de décors fantastiques pour mettre une touche d’exotisme à tout cela !?!?
Pourtant, il n’y avait besoin de rien de tout cela puisqu’il fallait juste faire vivre 47 hommes, embrassant une mort certaine à travers l’élaboration consciencieuse et méticuleuse d’une justice à rendre.
Mais ce ne sera qu’une vengeance emmenée par une poignée d’hommes à l’encontre d’un méchant sans grande envergure, rabaissant un peu plus la valeur du sacrifice concédé.
Alors, il y a de jolies choses qui vole de ci de là, et peut être que sans connaître le livre j’aurai été plus clément mais j’en attendais tellement plus. Rien qu’avec Sanada, je voyais déjà du bushido fantastique et du spectacle à chaque rencontre ; hors, le film se termine et je ne me souviens pas vraiment d’un duel mémorable.
Le seul parti qui retient finalement mon attention sera l’ensemble costumes et décors qui seront du plus bel effet pour agrémenter cet artifice de récit Japonais qui n’aura pas l’envergure souhaitée.
Dommage.
