Résumé
À Cold Rock, petite ville minière isolée des États-Unis, de nombreux enfants ont disparu sans laisser de traces au fil des années, et n’ont jamais été retrouvés. Chaque habitant semble avoir sa théorie sur le sujet mais pour Julia, le médecin dans cette ville sinistrée, ce ne sont que des légendes urbaines. Une nuit, son fils de 6 ans est enlevé sous ses yeux par un individu mystérieux. Elle se lance à sa poursuite sachant que si elle le perd de vue, elle ne reverra jamais son enfant.
Quand des enfants disparaissent régulièrement, comment faire pour les retrouver…
Ce film aborde un sujet brulant. La disparition ou enlèvement d’enfants.
Jessica Biel, magnifique, nous propose là un superbe rôle de composition.
Actrice aux multiples talents et à la beauté indiscutable, le poids du rôle aux multiples facettes sera interprété avec brio.
Du début à la fin, le stress monte et le film tente de nous faire basculer dans une logique tellement naturelle.
Mais peut on faire des choix ou prendre des responsabilités aussi importantes face à une opinion que l’on estime légitime?
Est-ce « mieux comme ça »?
Un film polémique, dans lequel il sera dur de se poser en arbitre quant aux décisions du Tallman.
Même avec un aspect nettement glauque et dépravé, dépeint impeccablement dans le film, d’une catégorie de la civilisation, il est difficile de porter un jugement et estimer que meilleur serait tel ou tel choix.
La scène dans le bar, nous montre une population abjecte, appuyant à la limite de l’exagération sur des stéréotype de personnalité, comme le mari violent interprété par Teach Grant ou encore le shérif Chestnut semblant tellement hagard au moment ou tout bascule dans l’intrigue.
On a presque l’impression d’une conspiration générale (et qui mieux que l’homme à la cigarette des X-files) et pourtant…
Le scénario, habile, renvoie bien la suspection d’un bout à l’autre des protagonistes et même lorsque l’on commence à imaginer l’issue des recherches, la solution, au final, ne semble pas meilleure.
Difficile donc de juger le plus opportun si ce n’est que la meilleure famille reste celle du sang, normalement…
