Affiche du film ""

The place beyond the pines

The Place Beyond the Pines

La vie d'un cascadeur

20132 h 20 min
Résumé

Cascadeur à moto, Luke est réputé pour son spectaculaire numéro du «globe de la mort». Quand son spectacle itinérant revient à Schenectady, dans l’État de New York, il découvre que Romina, avec qui il avait eu une aventure, vient de donner naissance à son fils… Pour subvenir aux besoins de ceux qui sont désormais sa famille, Luke quitte le spectacle et commet une série de braquages. Chaque fois, ses talents de pilote hors pair lui permettent de s’échapper. Mais Luke va bientôt croiser la route d’un policier ambitieux, Avery Cross, décidé à s’élever rapidement dans sa hiérarchie gangrenée par la corruption. Quinze ans plus tard, le fils de Luke et celui d’Avery se retrouvent face à face, hantés par un passé mystérieux dont ils sont loin de tout savoir…

Métadonnées
Réalisateur Derek Cianfrance
Durée 2 h 20 min
Date de sortie 20 mars 2013
Détails
Média
Statut
Note Bon
Images
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Un fils en quête de son père, un père disparu trop vite…Quand les silences sont trop lourds à porter, il faut savoir crever l’abcès.

Tout le film est basé sur des thèmes plus que récurrents mais brillamment scénarisés par un découpage du film en plusieurs parties.

Un père désireux de créer quelque chose, lorsqu’il apprend qu’il est père un an trop tard alors qu’il n’a rien, mais sans savoir comment s’y prendre et en ne prenant pas forcément le meilleur chemin.

Un autre dans l’espérance désespérée d’être en mesure d’assurer une glorieuse carrière bien souvent au détriment de tous ceux qui l’entourent.

Il semblerait que les larmes soient aussi aiguisées que le couteau au coin de l’œil de Gosling pour ce drame.

Le film ratisse large, essayant de mettre en évidence de nombreuses phases de vie d’adulte, adolescent…Que ce soit la relation père / fils, la relation du mal et du bien ou même le pardon rédempteur…

Les transitions sont brutales et permettent d’avancer rapidement d’une période à une autre.

J’ai d’autant apprécié le film qu’on ne voit l’endive qu’une courte durée et pour un rôle sur mesure. D’ailleurs, je ne comprends pas trop tout le battage autour de lui pour 30 minutes, même s’il est le point de départ de l’histoire, d’autant qu’après, il n’y a aucun mémo au autre, si ce n’est une photo.

A moins que ce soit le côté romantique du film…

Un jeune paumé, au mutisme habituel, habile en moto et qui se cherche, ou trouve un jour une nouvelle raison de vivre, à travers un enfant découvert trop tard ?!?!

Cela ne l’assagira, de toutes façons pas, et on passera à autre chose rapidement après avoir traversé cette étape sans trop d’équivoque, qui pose néanmoins l’histoire en introduisant une relation parentale compliquée, comme celles à venir bien que différentes à chaque fois.

Le reste est également très brillamment interprété et dirigé, Cooper, Liotta….tous nous interpellent et jusque la fin, l’histoire se veut du bon côté et restera sur la ligne de la droiture, des non-dits assassins et du pardon.

La musique cadence le tout doucement afin de nous distiller l’histoire sans à-coups.

On est dans l’Amérique puritaine ou tout s’oublie, tout se pardonne et où tout le monde s’aimera au final…

Ici, la city ne servira à rien, les effets pas plus et les excentricités cinématographiques encore moins, mais le paquet cadeau et le ruban qui l’enjolive sont bien réussis et le cadeau est vraiment bien livré.

Il en ressort pour moi, un film sans excitation ou émotion, mais un beau moment durant lequel je n’ai pas tempêté contre Ryan, pour cause, il n’est pas là longtemps.

Heureusement que Refn n’était pas là……..

Author: admin5508

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