Résumé
Craignant que Superman n'abuse de sa toute-puissance, le Chevalier noir décide de l'affronter : le monde a-t-il davantage besoin d'un super-héros aux pouvoirs sans limite ou d'un justicier à la force redoutable mais d'origine humaine ? Pendant ce temps-là, une terrible menace se profile à l'horizon…
Couleur menthe à l’eau
Avec une intro digne d’un hommage aux tours jumelles, une ode artistique pour un genre inhabituel. Lors de son passage au Comic-Con de Paris, Snyder, invité exceptionnel du salon, l’avait annoncé ; l’ultime version de ce Superman serait noire, plus que noire. Un volet qui est axé sur des personnages en perdition avec un accent plus que prononcé sur une esthétique de tournage magistrale. Les acteurs sont étincelants que ce soit le Batman, Superman ou encore la magnifique Wonder Woman interprétée par Gal Gadot habituée aux rôles musclés. Divine Israélienne. Une dimension sur naturelle dans un environnement explosif. J’aime beaucoup Affleck mais je regrette quand même l’absence de Bale au passage. Mais là où le bas blesse sera un scénario qui, malheureusement, ne permet de s’accrocher à aucun filet. L’intro nous sert une apocalypse réduite à 5 minutes démentielle visuellement qui laisse place à un univers sans aucune explication, des scènes s’entremêlent, des situations se croisent, parfois même de manière réellement incongrue pour échafauder un stratagème diabolique qui perd de sa saveur au fur et à mesure que l’histoire progresse. Finalement, un sujet très basique prend la place de tout le reste et il restera une scène final assez mémorable et un parfum d’abomination sur un air Comic. Ensemble discutable, sur 3 heures de film relativement longues parsemées de ralentis jubilatoires.
Un coup d’épée dans l’eau et des rebondissements prévisibles pour un budget démesuré. Un film à revoir malgré tout rien que pour la beauté des images.
