Résumé
Dans les quartiers pauvres d'Osaka, à la fin de la seconde guerre mondiale, So Doshin, protége les plus faibles et les plus démunis. L'ex-espion, fonde une école de karaté où il enseigne l'art ancestral de shaolin, mais il est poursuivi par la police militaire...
L’histoire de Sô Doshin, ancien agent de renseignement japonais.
La seconde guerre se termine, avec une défaite amère au goût d’injustice.
Après une brève visite sur la tombe de sa mère, Doshin va partir en quête d’une force toujours plus forte.
Protecteur dans l’âme, il va s’établir dans un village dans le but de fonder une école de Shorinji Kempo.
Ce ne sera qu’au bout d’un long chemin qu’il comprendra que l’amour est la clef de beaucoup de chose.
Un film inspiré d’une histoire vraie et largement romancé.
Je pensais voir un film violent et plein de combat et j’ai eu le plaisir de visionner une belle histoire sur l’amitié et l’amour, en plus des combats.
Le scénario suit un ordre bien chronologique.
Les souvenirs difficiles d’un enfant seul avec sa mère, sur la tombe de celle-ci, après guerre. Ce qui explique, l’attention aux orphelins de l’histoire, poignante.
La mise en scène est parfois approximative par des combats où les esquives sont vraiment visibles et des bras en pantoufle qui bouge sous la tunique pour camoufler un bras coupé mais l’histoire ne se limitant pas aux combats…
L’excellent Sonny Chiba passe du rire aux combats avec beaucoup d’adresse.
Son visage reflète une douceur qui rend l’acteur vraiment sympathique et aide encore plus à adhérer à l’histoire. C’est un héro avec un grand H, protecteur de la veuve et de l’orphelin.
Le film se suit très facilement et avec beaucoup de plaisir.
Un film, qui se regarde rapidement, d’autant que je n’ai pas trouvé si vieux que ça au final.
Pour clore le film, une belle présentation d’une école bien fournie qui ferait rêver bien des dojos…
