Résumé
Pour conclure sa carrière, l'inspecteur Somerset, vieux flic blasé, tombe à sept jours de la retraite sur un criminel peu ordinaire. John Doe, c'est ainsi que se fait appeler l'assassin, a décidé de nettoyer la société des maux qui la rongent en commettant sept meurtres basés sur les sept péchés capitaux : la gourmandise, l'avarice, la paresse, l'orgueil, la luxure, l'envie et la colère.
Se laver des péchés
Après « Prémonitions », passage obligatoire par Seven évoqué et toujours la même gifle. Tout y est, des acteurs incomparables dans un scénario à couper le souffle sur une intrigue jubilatoire. Pitt en pleine explosion occupe là un rôle énorme en s’illustrant que ce soit dans une course poursuite intense ou dans un face à face avec Spacey à la fin de manière juste incroyable, tellement horrible qu’il se dit qu’elle aurait du être coupé, mais rien que pour cette scène de l’acteur, quel dommage cela aurait été. Spacey, invisible au générique pour mieux entretenir le mystère autour de son personnage, revient avec un rôle à la « Usual suspect », toujours aussi déstabilisant et inaccessible. Le tout aux côtés de Freeman qui livre un personnage consistant, repère dans cet univers visuel explosif et déstabilisant dans cette univers où même la pluie a sa place. Un Fincher qui enchaînera les réalisations à succès dont celui-ci dans les premiers. Un film qui cultive le malaise et l’angoisse, les images flashs et les idées surgissent spontanément avec des stéréotypes tellement déjà vus et si bien arrangés tel que le couple de flic, le novice fougueux et l’ancien sachant, le meurtrier invisible et ses longueurs d’avance, un côté sombre mais sans trop en mettre plein la vue, les courses poursuites mais toujours dans un style survolté pour 2 heures à grandes vitesses. Une grande place à l’imaginaire et un film qui fait cauchemarder rien que d’y penser.
