Résumé
Chaque jour dans notre pays, mouvements terroristes et services de renseignements se livrent une guerre sans merci au nom d'idéologies que tout oppose. Pourtant, terroristes et agents secrets mènent presque la même vie.Condamnés à la clandestinité, ces stratèges de la manipulation obéissent aux mêmes méthodes. Alex et Al Barad sont deux d'entre eux. À la tête du contre-terrorisme de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) pour l'un et d'un réseau terroriste pour l'autre, ils s'affrontent en utilisant les armes dont les plus redoutables : les êtres humains.
Objectif : la peur
Une bonne reconstitution tant dans l’élaboration de tentative d’attentat que dans son démantèlement, mais pas que. Au-delà des endoctrinements puissants et multiples que l’on suit avec horreur, un jeu de manipulation du côté des gentils se dessine, et à ce jeu qui sera finalement le plus fort pour la bonne ou la mauvaise raison.
La peur, même alors que l’organisation est déjouée, est omniprésente. Haim arrive à conserver la pression jusqu’au bout, aidé en cela d’un casting impeccable. Après un lointain « Barracuda » tendu, une nouvelle fiction enrichie d’une dose d’espionnage bien menée. Tout à travers 2 pions que sont Pierre et Diane pour chacun des camps respectifs interprété par la délicieuse Giocante et le toujours aussi perturbé Duchauvelle.
A une époque où tant d’agitation secoue le pays, le film ne rassure pas même s’il n’y a pas besoin de ça.
L’histoire se termine sur la vrai question au problème ; Il y a-t-il vraiment une solution entre une partie de la population qui ne cherche qu’à radicaliser le monde en faisant tout sauter et cela même si ce n’est qu’une poignée et le reste du monde qui cherche à modérer, une superbe utopie face à toujours autant de manipulation quelque soit le côté du mur. Mais le film reste une agréable fiction.
