Résumé
Un tueur en série énigmatique sévit à Atlanta, laissant le FBI totalement désemparé. Quoi qu’ils fassent, les enquêteurs ont toujours un coup de retard, comme si le tueur pouvait anticiper leurs mouvements à l’avance ! En désespoir de cause, ils se tournent vers le docteur John Clancy, un médium retraité dont les visions les ont aidés dans le passé. En étudiant le dossier, Clancy devine rapidement la raison pour laquelle le FBI est incapable de coincer le tueur : ce dernier possède le même don divinatoire que lui. Comment dès lors arrêter un tueur capable de prévoir l’avenir ? Commence alors une partie d’échecs impitoyable.
Instinct de culpabilité.
Un film qui flirte avec le fantastique et des airs de « Seven » en beaucoup, beaucoup plus sage bien que l’inspiration du film du tout jeune réalisateur Poyart soit vieille de 15 ans. Le plaisir de retrouver Hopkins dans un rôle sombre et caricaturé, où il ne manquerait plus que la lèvre chevrotante de l’appât du sang de l’époque du seigneur. L’acteur a bien vieilli mais reste toujours aussi charismatique menant l’histoire à lui tout seul face à Farell qui aurait pu être remplacé par n’importe quel autre acteur sans que cela dérange. Clairement, l’accent n’est pas mis sur le méchant.
De jolis effets visuels pour un imbroglio mystérieux sur des révélations et une course poursuite qui ne laisse nul doute sur la fin si ce n’est le petit pitch de fin qui rehausse un peu le tout. D’ailleurs et grâce à cela, l’histoire met presque plus l’accent sur l’euthanasie que sur un réel tueur en série permettant une progression différente autant que l’intérêt et un questionnement presque justifiable pas si désintéressant.