Philadelphia
Personne ne voulait s'occuper de son cas... Jusqu'à ce qu'un homme décide de défier le système.
Résumé
Andrew Beckett, brillant avocat, est appelé à une carriere fulgurante. Adulé par son milieu, rien ne semble pouvoir ralentir son ascension. Mais, le jour où ses associés apprennent qu'Andrew est atteint du sida, ils n'hésitent pas à pretexter une faute professionnelle pour justifier son renvoi. Andrew décide de ne pas se laisser faire et attaque le cabinet pour licenciement abusif.
Que justice soit faite.
S’efforcer de rester en vie pour le petit chef d’œuvre de Jonathan Demme, adaptant en partie, l’affaire Geoffrey Bowers contre Clarence B. Cain à travers un terrible drame. Première réalisation à traiter du Sida à une époque où la maladie est si male connue. Remplie de stéréotypes et d’idées reçues, l’histoire fait place nette avant d’évoquer la vie cruelle d’un homme condamné aux yeux de tous sauf des siens.
Sur un air du Boss dont la musique fait instantanément penser au film et inversement, la présentation fait défiler des images de cette grande ville multiculturelle et symbole de liberté qu’est Philadelphie.
Du jeune et intrépide personnage à la Josh de « Big » presque trop juvénile, Hanks, oscarisé pour le rôle, va porter son personnage en lui donnant une maturité et une évolution à la perfection.
A ses côtés, l’incarnation de la peur de l’homosexualité à l’image de l’avocat par Washington qui sera juge avant de devenir défendeur.
20 après, qu’est ce qui a changé ? Un peu plus de reconnaissance, d’égalité, d’équité…mais au fond, les craintes ont-elles changé ? La crainte de ce que l’on ne peut comprendre est elle différente ?
De l’enfant que l’on voit grandir a l’homme qu’il deviendra et aux choix différents de ceux qu’on lui désigne et que l’on ne comprendra pas face à une différence.
Un véritable électrochoc…qui fera jurisprudence au-delà de l’univers cinématographique.
