Affiche du film "Matrix"

Matrix

Matrix

Croire à l'incroyable

19992 h 15 min
Résumé

Programmeur anonyme dans un service administratif le jour, Thomas Anderson devient Neo la nuit venue. Sous ce pseudonyme, il est l'un des pirates les plus recherchés du cyber-espace. À cheval entre deux mondes, Neo est assailli par d'étranges songes et des messages cryptés provenant d'un certain Morpheus. Celui-ci l'exhorte à aller au-delà des apparences et à trouver la réponse à la question qui hante constamment ses pensées : qu'est-ce que la Matrice ? Nul ne le sait, et aucun homme n'est encore parvenu à en percer les défenses. Mais Morpheus est persuadé que Neo est l’Élu, le libérateur mythique de l'humanité annoncé selon la prophétie. Ensemble, ils se lancent dans une lutte sans retour contre la Matrice et ses terribles agents...

Métadonnées
Durée 2 h 15 min
Date de sortie 30 mars 1999
Détails
Média
Statut
Images
Aucune image importée pour ce film.

Profession de foi, humain.

Je n’étais pas particulièrement parti pour le revoir mais dès les premières images, le mal est fait.

Rien n’a vieilli et malgré les quelques années passées (presque 15 en fait), le film semble avoir été proposé hier.

Ce film est démentiel avec des scènes qui resteront gravés dans l’histoire du cinéma à tout jamais. Chaque scènes mériterait un gif souvenir tant tout y est mémorable. D’ailleurs, combien auront servies de référence…

Vive le bullet time qui va exploser dans ce film et faire prendre une démesure à tout le tournage pour intensifier encore plus fort l’action et la profondeur visuelle.

Du développement de nouveau procédés d’images et tournages, pour la technicité, qui ne feront qu’apporter un souffle nouveau au cinéma à une histoire remplie de tellement de métaphores qu’un forum à lui seul n’y suffirait pas. Chaque vision nouvelle de ce film nous projette dans une nouvelle dimension, comme si on traversait une nouvelle naissance portée par l’évolution de nos vies personnelles.

Avec des images parfois subjectives, nous sommes interpelés et devenons acteurs, un côté participatif à travers ce que nous ressentons, ce qui fait que même en ayant vu le film plusieurs fois, je découvre toujours de nouvelles choses ou de nouvelles interprétation.

Tout ça emmené par un Reeves au look dévastateur, au plus profond de l’introspection,  au plus haut de son talent et avec un rôle qui lui collera à la peau. Et je ne parlerait pas de Fishburne ou Moss qui signe son plus grand rôle, pour moi le seul mémorable, mais quelle bombe cette Trinity, voyageuse intemporelle sortie tout droit du monde d’Oz à laquelle elle fait immanquablement penser.

Que ce soit de chaque côté de la barrière des personnages, le jeu, les mouvements sont fantastiques et les intrigues énigmatiques et fantastiques. Les combats sont formidablement chorégraphiés avec notamment, un ou plusieurs Smith qui demeurera le visage de Weaving, glacial et impersonnel, celui d’un tueur de sang froid, qu’il prêtera à un autre assassin plus tard, avec le même regard fou en la personne de Red Skull.

Un film qui ne peut que renforcer la foi et l’amour et bon sang que ça fait du bien. Merci mille fois les frangins, à la hauteur des ambitions du grand architecte de l’homme pour sa plus belle réalisation, l’homme lui même.

Vivement que TCM rediffuse les suivants, même s’ils sont moins bons, après avoir fait un tel chef d’œuvre il aura été vraiment difficile de faire aussi bien et la suite s’enferrera essayant de rebondir sur des persos dispensables et une intrigue trop compliquée, pour faire court.

Author: admin5508

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