Résumé
Lisa, jeune étudiante new yorkaise, assiste à un terrible accident de la circulation. Impliquée malgré elle dans les conséquences du drame, elle intente un procès en justice contre la compagnie du bus responsable.
17 ans et le monde lui appartient. Elle est jeune, jolie et sait ce qu’elle veut.
Mais ce jour là, elle va détourner l’attention d’un chauffeur de bus et provoquer un accident.
Une piétonne, renversée par le bus va mourir dans ses bras…
A partir de là tout va basculer.
Les dix premières minutes dont fait partie l’accident, sont vraiment bonnes.
Elles nous posent le film et présentent les interprètes rapidement mais le jeu s’essouffle vite.
Finalement, on tourne autour de la vie d’une fille qui se partage entre ses premières expériences et ses querelles collégiales en classe ou à l’extérieur et l’intérêt n’y est pas.
Parallèlement à ça, on vit les aventures de la mère en mal d’amour, avec un pseudo italien qui se trouve être Jean Reno (il s’est remis du wasabi..).
Il est affublé d’un accent….grotesque ou plutôt, d’une voix qui ne colle pas quand on connait le personnage ! Pourquoi l’avoir, semble t il, doublé de la sorte pour la version française ???
Enfin, le film nous montre ce que traverse une ado en quête d’apprentissage de la vie. On comprend le désir de plaire de la jeune fille, son impatience et soif aveugle de justice, d’idéalisme aigu, mais c’est un peu long au regard du sujet.
Il faudra attendre plus d’une heure pour que la conscience est fait son chemin……….et que le film démarre, enfin, à peu près…alors, la situation va avancer pour voir une jeune fille qui essaye apparemment de faire porter la responsabilité au maximum sur les épaules du chauffeur. Sans parler de l’inattention qu’elle a pu provoquer et se soustraire à sa part même de responsabilité, histoire de soulager sa propre conscience !!!
A côté de cela, une grossesse avortée, des avances à un prof…et tout ça fait la morale…pour finir malheureuse de n’avoir pas réussi à faire virer le chauffeur…
Le film est bien interprété, mais aurait pu prendre une direction tellement plus intéressante. L’évocation du choix face à une situation dans laquelle on peut être amené à faire face, les responsabilités qui en découle, sont finalement évincés sur fond de crise existentialiste….dommage.
A noter, le récompense par un prix au « London critics’circle 2012 » pour Anna Paquin.
