Résumé
John Q. Archibald mène une vie paisible entouré de Denise, sa femme, et de Michael, son fils de neuf ans. Un jour, au cours d'une partie de base-ball à laquelle son père participe activement, Michael s'effondre suite à un malaise cardiaque. Il est transféré d'urgence à l'hôpital où on lui diagnostique une malformation congénitale. Si on ne lui donne pas rapidement un nouveau coeur, il décédera. En devenant ouvrier à temps partiel, John a perdu une partie de sa couverture médicale. Résultat : l'assurance ne couvrira pas les frais de la transplantation cardiaque...
Un enfant a besoin d’une transplantation cardiaque et les parents vont devoir faire face au système médical à l’américaine.
Mais face à l’insurmontable faute de moyens, le père va prendre d’assaut l’hôpital…
On est en pleine tragédie.
Denzel Washington est comme à son habitude, énorme.
Ce film évoque la complexité du système de sécurité sociale qui existe aux USA.
Le pays qui fait tant rêver et qui reste pourtant, même aujourd’hui encore, aux antipodes de notre sécurité de santé pour tous.
Le film met le doigt, superficiellement, sur les manipulations et orientations budgétaires que suivent les institutions hospitalières.
Il serait facile de s’insurger mais les mécanismes sont si complexes…et on ne peut que militer pour un avenir meilleur…pour que nos enfants ne risquent jamais de vivre l’inacceptable…
Une histoire dont Cassavetes a pu facilement s’inspirer au travers de son expérience puisque sa fille souffre d’insuffisance cardiaque.
Enfin, même si le film est plein d’incohérence, de la sécurité du pistolet au cœur inattendu et bien d’autre, bien que l’histoire soit plus que prévisible, l’histoire nous offre un bond rebondissement de fin…pour un happy end, sans mort et sans blessé (sauf le gros gland pendu au plafond qui a voulu tiré sur Denzel et qui l’a raté)…pour le plus grand bonheur de la foule hystérique que le papa aura su conquérir.
Un bon film a voir sans se poser de question avec une grosse boite de mouchoirs…
