Affiche du film "Lucy"

Lucy

Lucy

On utilise en moyenne 10% de nos capacités cérébrales. Elle est à 100%.

20141 h 29 min
Résumé

Lucy, une jeune étudiante ordinaire, se fait kidnapper. À son réveil, elle découvre que les membres d'une organisation criminelle lui ont inséré un paquet de drogue dans l'estomac dans le but de lui faire passer la frontière. Mais lorsqu'à la suite d'un coup porté à son ventre le produit se déverse dans son corps et s'implante dans son système, la jeune femme en subit les étonnants effets. Cette substance synthétique lui permet de décupler ses capacités intellectuelles et physiques. Devenue un génie autant qu'une véritable machine de guerre, Lucy dispose désormais de pouvoirs illimités et surhumains...

Métadonnées
Réalisateur Luc Besson
Durée 1 h 29 min
Date de sortie 25 juillet 2014
Détails
Média
Statut
Note Pas mal
Images
Aucune image importée pour ce film.

Une clef unique pour ouvrir toutes les portes.

Besson a choisi de mettre au devant une des actrices que j’aime le moins au cinéma, la poire, mais comme il a quand même l’art de bien mettre en valeur ses actrices en général….

Et bien non, à noter, entre autre, que quand on fait dire à une actrice ou acteur qu’elle a porté un appareil dentaire des années, il est préférable qu’elle est de belles dents un minimum droite au lieu d’un champs de bataille dans la bouche. De toutes manières, très personnellement, ce n’était pas gagné et en fait je crois avoir trouvé ce que je lui reproche…

Au-delà de la trouver vilaine, c’est de ne rien incarner. Je ne lui trouve pas de talent car, pour moi encore une fois, elle n’apporte rien au personnage. L’écriture de son personnage donne vie à celui-ci mais elle ne l’enrichit en rien, elle se contente juste d’une interprétation sans profondeur, sans âme. D’ailleurs le sujet de l’âme est habilement évité ici. On a juste droit à un face à face du crépuscule et de l’aube de l’humanité incarné par la même représentation identitaire (aussi grossière l’une que l’autre).

Freeman est toujours le même cantonné dans le rôle de celui qui explique avec calme et sérénité et Min Sik Choi est toujours aussi génial en être démoniaque et sans scrupules, mais que l’on ne comprendra jamais ici.

Je ne m’attendais pas à autant d’effets, et la séance dans l’avion en particulier, m’a semblé incroyable.

Dommage qu’elle soit si courte d’ailleurs. Après on a droit à une belle rétrospective hallucinante et des projections jusqu’au zénith, fabuleuses. Un régal visuel même si dans le premier quart d’heure, le vire voltage d’une époque à une autre, ou de parallèle à un autre, commençait à devenir insupportable. Heureusement (pour moi) l’histoire démarre pour franchir la vitesse de la lumière, partagée entre course poursuite bien casse gueule et images colorées vertigineuse. Mais encore une fois, ça s’éparpille dans tous les sens comme pour en mettre plein la vue avec un fil conducteur pas évident à suivre.

Bien périlleux de traiter un tel sujet en si peu de temps. J’ai un peu l’impression au final d’une histoire bâclée, ou d’être resté sur ma faim pour ne pas en avoir vu plus, à un moment où tant de choses émergent et fusent dans tous les sens. On oublie cette notion de temps, dont il est justement question et on a l’impression de se retrouver déjà à la fin avec une sensation de frustration face à si peu de (véritable) développement.

D’habitude les films se perdent en scènes inutiles et là on nous balance la purée et on a même pas le temps de se mettre à table. Pourtant quel contenu.

Un moment visuel riche, avec une question fascinante face aux méandres de notre cortex, dans lequel on ébauche une immersion rapide. Envisager de revoir le film afin d’essayer de tirer un peu plus de jus de cette histoire se déroulant à toute vitesse, pourquoi pas, mais mon point de vue pour cette première vision restera vraiment mitigée.

Author: admin5508

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