Affiche du film "Les premiers, les derniers"

Les premiers les derniers

Les premiers, les derniers

20161 h 38 min
Résumé

Dans une plaine infinie balayée par le vent, Cochise et Gilou, deux inséparables chasseurs de prime, sont à la recherche d’un téléphone volé au contenu sensible. Leur chemin va croiser celui d’Esther et Willy, un couple en cavale. Et si c’était la fin du monde ? Dans cette petite ville perdue où tout le monde échoue, retrouveront-ils ce que la nature humaine a de meilleur ? Ce sont peut-être les derniers hommes, mais ils ne sont pas très différents des premiers.

Métadonnées
Réalisateur Bouli Lanners
Durée 1 h 38 min
Date de sortie 27 janvier 2016
Détails
Média
Statut
Note Pas mal
Images
Aucune image importée pour ce film.

Folle humanité.

Scénario aux semblants post apocalyptiques, à celui qui dégainera le premier, dans un univers hors du temps, sans nom ou repère. La musique s’accorde parfaitement avec l’environnement ; rythme décousu et sonorité sourde pour amplifier un peu plus le désordre du contexte dans lequel se déroule la mésaventure. Le tournage en scope permet également d’étendre les étendues que l’on visualise tout au long du film de manière assez stérile et sans limite, comme l’horizon plat sans plus de relief, comme si tout avait été ravagé ou un simple espèce d’aqueduc décrivant une droite infinie montrant la direction à suivre. Une histoire à la poursuite de 2 coupables que rien ne peut identifier si ce n’est un téléphone et, quoi qu’il en soit, accusés de meurtre. Et toute l’action va se dérouler dans ce contexte assez vague entremêlant des personnages atypiques que rien ne semble réunir. Lanners tente un pari risqué dans cette production, également scénariste et acteur. Devant la caméra aux côtés de Dupontel habitué aux personnages particuliers, il s’offre un casting de haute volée avec Lonsdale ou Von Sydow. Une histoire qui fait alterner le mystérieux et le pathétique, la mort semblant présente en permanence et folle quête à la recherche d’une gosse placée à l’abri de parents jugés incapables de fonction parentale. Mais dans un environnement noir en permanence, la fin me semble apparaître en demi teinte. Peut être parce que Bouli a un cœur d’artichaut et qu’il se révèle tel quel dans le film que ce soit à travers le scénario ou dans la peau de son personnage. Un film entre amis, à l’image de l’hommage de fin rendu à Peeters et Toupy, anciens équipiers de route, derniers à avoir animés le plateau en attendant que de nouveaux premiers viennent ressusciter le plaisir d’une nouvelle vision du cinéma.

Author: admin5508

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