Résumé
L'inégalité, l'injustice et l'exigence auxquelles nous expose le monde où l'on vit provoquent du stress et des dépressions chez beaucoup de gens. Certains craquent. Les Nouveaux sauvages est un film sur eux.
Actions, réactions.
Szifron nous régale à travers des petits sketchs terribles. Les frangins Almodovar ne sont pas loin avec des fresques ou frasques de vie dont ils se délectent en général, mais sans la présence de Rossy, à regret…
Du premier volet d’ouverture de bal au volume de la mariée de fin, on ne voit pas passer les 2 heures. Chaque historiette laisse place à une suivante toujours plus savoureuse. Un peu à la manière d’un Hitchcock, on a droit à des séquences de total laché-prise déjantés excellent, avec petit clins d’œil grinçant de fin et couleurs en plus. Quelque soit l’histoire, le souci du détail est omniprésent renforçant l’attrait de l’histoire, est toujours interprété avec des acteurs talentueux.
Tout ce que nous faisons a des répercutions et cette petite démonstration en plusieurs tomes se régale à nous faire vibrer au rythme des éclats de crises de nerfs. Des « chutes libres » totale avec une finalité dans le dernier volet vers la rédemption, dans le sang.
Une petite merveille à découvrir.
