Résumé
Les voitures de luxe, les poursuites, la Riviera, le soleil... c'est pour le décor. Pour Milo Malakian, ce qui compte, c'est son clan, sa famille, ses racines...C'est pour lui "le Premier Cercle". Celui qu'on ne transgresse pas. Celui qui sécurise parce que chacun en connaît les règles. Là où l'on est sûr des siens. Ainsi, on limite les risques. On peut travailler sérieusement. Monter des opérations. Une surtout. Spectaculaire. Grandiose. Peut-être la dernière. Après ce coup Milo compte arrêter, passer les rênes du clan à son héritier direct... le seul fils qui lui reste : Anton. Mais Anton aspire à une autre vie. La relation secrète qu'il a avec Elodie (une infirmière de la région) lui a ouvert les yeux sur le monde violent et sans issue de son père. Il doit sortir de ce cercle... Alors que le casse se met inexorablement en place, une lutte âpre, forcément violente, s'engage entre un père blessé et un fils qui refuse le poids d'un héritage trop lourd.
Milo Malakian, chef de clan, a déjà perdu un fils et désire plus que tout transmettre son pouvoir à son dernier fils ; mais celui-ci voit la vie autrement.
Un scénario qui se laisse suivre autour du montage d’un dernier coup qui doit être le dernier, comme d’habitude ; et d’un fils qui ne veut pas suivre le chemin que son père lui trace.
Une histoire de mafia, encore, avec cette fois une origine arménienne. Dommage, au passage, que le peu de films qui tournent autour de cette origine, évoquent ce sujet mais bon…
Rien de nouveau dans l’histoire et encore moins dans l’éventualité d’un rebondissement qui surprendrait.
Les acteurs, quant à eux, remplissent bien le contrat et Reno nous rappelle un peu le personnage de « Léon », après tout c’est ce qu’il fait le mieux.
Alors sans crier « aiuto », Jean nous fait vivre une belle histoire, avec une violence impassible, bien noire, en essayant de préserver un cercle qui visiblement le dépasse.
La superbe Vahina Giocante, contrastera à elle toute seule, le film avec une douceur et une sensibilité qui explosera dans la dernière séquence du film ou le regard mitrailleur et le pas lourd que l’on semble entendre en dit long.
