Résumé
Les débuts de carrière de Jimi Hendrix avant que celui-ci ne devienne l’immense guitariste que nous connaissons tous. À travers ses galères, ses amours et sa consommation d’hallucinogènes, Jimi Hendrix fera parler de lui grâce à l’originalité de son jeu de gaucher et sa quête de sonorités toujours plus innovantes.
Après James Brown, au tour de Jimi, l’homme aux doigts de fée, de voir sa vie mis en images au cinéma. Un guitariste monumental qui le vaut bien. Le film retrace une toute petite période de sa vie, mais sûrement la plus charnière de son état latent à celle du succès.
Un homme de talent qui désirait comme Lennon être heureux face à certain qui n’avaient visiblement pas compris la vie. Peu de musique pour ce film plus tourné vers la philosophie que Jimi avait adopté pour son art. Avec ses excès, ses passions, un homme qui à l’image de la chanson des Troggs désirait rester sauvage et indompté.
Le film prend le temps de le décrire à travers le visage de André Benjamin d’une ressemblance incroyable tout comme son interprétation.
Dommage malgré tout que le film ne livre pas un peu plus de sons pour le plus grand plaisir des fans qui resteront un peu sur leur faim. Tout s’épand en de longues discutions ou monologue face à des groupies monopolisant bien trop l’attention du scénario. Dommage d’avoir eu autant de bons ingrédients sous la main pour n’en avoir fait que ce rapide raccourci.
